A l’issue de la réunion des opérateurs de la filière laitière, jeudi 1er octobre 2015 au ministère de l’Agriculture, Stéphane Le Foll a appelé tous les acteurs à suivre les recommandations du médiateur des relations commerciales. Ce dernier demande notamment aux transformateurs de « faire un effort sur le prix payé pour le dernier trimestre ».
La réunion des acteurs de la filière laitière, jeudi 1er octobre 2015 au ministère de l’Agriculture, avait pour but de faire le point sur le respect des engagements pris le 24 juillet dernier. Il s’agissait aussi de « voir les conditions dans lesquelles les efforts pour une revalorisation du prix payé aux producteurs pourraient se poursuivre », explique le ministère.
Présent à la réunion, le médiateur des relations commerciales fait quatre recommandations :
prolonger en 2016, et aussi longtemps que nécessaire, les engagements de la distribution, avec le maintien des tarifs actuels d’achat des marques nationales et le maintien des prix d’achat des marques de distributeurs au niveau du prix 2015 ;
redistribuer aux producteurs une partie des profits réalisés par les transformateurs sur les produis résultant de la transformation du lait collecté en France ;
étendre les engagements de relèvement des conditions d’achat au secteur de la restauration hors foyer, dans les conditions similaires aux engagements pris par la distribution ;
mettre à profit la stabilité des conditions tarifaires 2016 pour élaborer la nouvelle génération de contrats devant entrer en vigueur en 2017 pour limiter l’exposition des éleveurs qui le souhaitent aux fluctuations des marchés internationaux.
Les prix en magasin ont moins baissé que ceux payés aux éleveurs
Le médiateur a souligné que, « globalement, les distributeurs et transformateurs ont bien respecté leurs engagements du 24 juillet », même si les modalités de répercussion des hausses de prix ont varié d’un transformateur à l’autre. « Les transformateurs ont strictement répercuté aux éleveurs les fournissant les bonifications tarifaires obtenues, chacun en ce qui le concerne. » Et « les distributeurs ont tenu scrupuleusement leur engagement de revalorisation des produits à leurs marques (Mdd) ou « premiers prix » (PP) au niveau du prix pratiqué en 2014. »
Mais le médiateur note que les tarifs de vente industriels aux distributeurs ont beaucoup moins baissé que les prix payés aux éleveurs, et que les transformateurs peuvent faire un effort pour relever le prix du lait payé aux éleveurs.
« Depuis le début de l’année, j’ai travaillé pour faire en sorte que la valorisation des produits laitiers sur notre marché national permette de compenser le plus possible la dégradation des marchés internationaux, justifie pour sa part le ministre de l’Agriculture. »
« Ces efforts ont déjà porté leurs fruits puisque le prix payé aux producteurs a significativement moins baissé en France que dans les autres grands pays laitiers européens. Chacun doit désormais prendre ses responsabilités pour donner aux producteurs, au travers du prix du lait, de meilleures perspectives pour les mois à venir et pour le début de l’année 2016. »
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