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Stéphane Le Foll réunit les acteurs de la filière laitière ce 1er octobre, et « demande au médiateur un bilan des engagements pris le 24 juillet ». Mais la Fnil, la Fédération des industriels laitiers, dénonce déjà « une énième table ronde », renvoie la balle aux distributeurs, et fustige les « méthodes d’intimidation du syndicalisme ».
Le ministre de l’Agriculture réunit à nouveau, ce matin du 1er octobre, les acteurs de la filière laitière et le médiateur des relations commerciales agricoles pour dresser « le bilan de la mise en œuvre des engagements pris par les distributeurs, les transformateurs et les éleveurs lors de la réunion du 24 juillet dernier. »
A la demande de Stéphane Le Foll, le médiateur a fait « le tour des parties prenantes pour disposer d’un bilan des suites » de la réunion du 24 juillet : « mise en œuvre des engagements, difficultés éventuellement rencontrées, impact sur le prix payé aux producteurs. » La réunion doit permettre de débattre « des mesures annoncées par la Commission lors du Conseil informel des Ministres de l’Agriculture du 14 septembre ».
Néanmoins, de cette réunion, il ne faut pas attendre des avancées très positives au regard de la réaction de la Fnil, la fédération des industries laitières, la veille du rendez-vous. Dans un communiqué, les industriels laitiers « dénoncent une énième table ronde ». « Il est temps de tenir compte des nouvelles relations entre les producteurs et les entreprises (issues de la mise en place des contrats tels qu’imposés par l’Europe et la loi française). Ces relations entre les entreprises et les organisations de producteurs sont désormais le lieu pertinent de concertation et de négociation entre les parties contractantes. »
Et la Fnil d’ajouter : « Le bilan de la dernière table ronde de juillet montre ses limites. Non seulement tous les produits de grande consommation n’ont pas été pris en compte mais la Fédération nationale de l’industrie Laitière déplore et condamne les remises en cause incessantes par la Distribution, des conventions passées avec les entreprises et les actions d’intimidation d’un syndicalisme qui devrait prendre clairement ses distances avec des méthodes d’une autre époque. »
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