Les éleveurs laitiers mobilisés aux côtés de leurs collègues

La CGB, la FNSEA Grand Bassin Parisien ainsi que plusieurs fédérations JA sont à l'origine de la manifestation. (© Terre-net media)
La CGB, la FNSEA Grand Bassin Parisien ainsi que plusieurs fédérations JA sont à l'origine de la manifestation. (© Terre-net media)

622 tracteurs et plusieurs milliers d'agriculteurs se sont réunis le 8 février sur l'Esplanade des Invalides pour interpeller le gouvernement sur les conséquences de l'interdiction de produits phytosanitaires, sans alternatives. Parmi les manifestants, des éleveurs laitiers venus gonfler les rangs du cortège.

On l’a vu avec la présence de deux vaches notamment, les éleveurs étaient présents hier à l’occasion de la manifestation générale des agriculteurs. « On est là pour l’interdiction des néonicotinoïdes, mais aussi plus globalement pour l’interdiction plus globale de tous nos moyens de production sans solutions de recours », témoignait Jean-Claude Pette, éleveur de Seine et Marne, au micro de la FNPL lors de la manifestation générale d’hier. « Ça nous a concerné il y a quelques années pour l’interdiction d’antibiotiques et aujourd’hui ce sont principalement les producteurs de betteraves qui sont concernés, mais ça nous touche aussi. » Il poursuit : « Le lait de Seine et Marne et d’une partie du Grand Est sert à faire deux appellations : le Brie de Meaux et le Brie de Melun, et dans le cahier des charges, nous avons l’obligation d’utiliser de la pulpe de betteraves. »

Présent lui aussi, Daniel Perrin rappelle : « on soutient la polyculture-élevage. Toutes les filières sont liées. » Joseph Leterme, polyculture éleveur dans l’Aisne et Samuel Bulot en Côte-d’Or insistent aussi sur les emplois induits par l’agriculture : « avec l’interdiction des NNI, les rendements de betteraves seront divisés par 2 ou 3, il y aura donc moins de sucre (sans parler de l’AOP précédemment citée qui est menacée), il y aura donc moins de travail dans les sucreries. Et les éleveurs rappellent : « le slogan affiché aujourd’hui "pas d’interdiction sans solutions" concerne aussi bien les produits phytos, les antibiotiques et les types de bâtiments… ».

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Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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