Afin de protéger les eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole, le programme d’actions régional (PAR) « nitrates » de la Bretagne oblige l'ensemble de cette région à effectuer une déclaration annuelle des quantités d’azote épandues ou cédées.
Dans un communiqué de presse, la FRSEA Bretagne explique que « la première campagne de déclaration des flux d’azote a fixé une référence départementale. Si les prochaines campagnes montrent un dépassement, c’est l’ensemble des exploitations d’un département qui devra diminuer d’autant sa quantité d’azote épandu. »
Le syndicat dénonce une surréglementation absurde qui n'améliorera pas la qualité de l'eau et n'encouragera pas les agriculteurs à améliorer leurs performances environnementales. Il rappelle également l'engagement de Manuel Valls pris suite aux manifestations des agriculteurs à Paris le 3 septembre dernier à savoir : « Aucune mesure nationale allant au-delà des obligations européennes ne sera prise. »
La FRSEA Bretagne appelle donc au boycott de la déclaration des flux d'azote. Et de conclure : « Quand passerons-nous d’une vision bornée administrative et réglementaire à une vision agronomique et volontaire ? Maintenant ! »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole