Le financement de la Bpi concerne « exclusivement » les unités de production françaises, précise le volailler dans un communiqué, notamment trois abattoirs et une usine de produits élaborés, deux couvoirs et deux usines d'aliment.
Sorti du redressement judiciaire en novembre 2013, le groupe rappelle qu'il est engagé dans un plan d'investissement de 110 millions d'euros sur 10 ans. « Depuis janvier 2013, l'entreprise a investi et autofinancé sur ressources propres 26 millions d'euros » indique-t-il. L'aide de la Bpi « va rendre possible l'accélération du plan d'investissement du Groupe Doux » et le faire passer à 40 millions d'euros sur les trois prochaines années.
Le volailler, champion d'Europe pour la production et l'exportation et 3e acteur mondial pour les ventes de poulets entiers, génère 2.200 emplois directs et 5.000 emplois indirects dans le « Grand Ouest » et a annoncé en janvier la création de 200 emplois, en Bretagne et en Vendée.
Pour Arnaud Marion, président du directoire du Groupe Doux, cité dans le communiqué, le soutien de la Bpi constitue « un excellent signal donné à nos éleveurs, à nos fournisseurs, à la Région, et à nos banques ».
Fondé en 1955, le Groupe Doux produit un million de volailles par jour (27 % de la production française) et représente 15 % des exportations mondiales de poulet entier - la marque est leader en Arabie Saoudite avec 27 % des parts de marché.
Il a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 450 millions d'euros et prévoit en 2015 500 millions d'euros, avec une croissance prévisionnelle des volumes de 7 %.
Doux SA, qui représente le pôle export vers une centaine de pays, doit réaliser cette année un chiffre d'affaires de 360 millions d'euros (poulets et produits élaborés).
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