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Se regrouper pour échanger, se former et s'améliorer : c'est ce qu'ont fait une dizaine de fermes de Haute-Marne autour du pâturage. Deux d'entre elles témoignent des changement réalisés.
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Une dizaine d'éleveurs se sont rassemblés autour d'un GIEE animé par la Chambre d'agriculture de la Haute-Marne autour du pâturage. Après avoir visité quelques fermes alentours et de grandes exploitations pâturantes en Angleterre, ils se sont lancés. Leur objectif : produire du lait en valorisant un maximum d'herbe pour atteindre l'autonomie alimentaire.
Jean-Marc Thiébaut, éleveur à Graffigny-Chemin (52) témoigne : « Le troupeau est en phase de croissance depuis 2005, on est maintenant à 145 laitières en lactation pour produire 1 300 000 litres de lait, et le fait d'avoir remis de l'herbe dans la ration a plutôt fait augmenter les résultats en diminuant les coûts alimentaires. On est entre 115 et 130 €/1000 l contre près de 250 €/1000 l avant avec les rations maïs/tourteau. » Pour ce faire, il dispose de 210 ha d'herbe (dont 180 ha de prairies naturelles) parmi les 260 ha de SAU. « On l'exploite en foin pour les élèves, et en multi-coupes pour l'ensilage d'herbe des vaches sur les prairies temporaires. »
Même constat chez Benoit Lechêne à Vaudrecourt (52) qui produit entre 850 et 900 000 l par an : « Avant notre système c'était 3/4 de maïs et 1/4 d'herbe avec très peu de pâturage, mais aujourd'hui la part d'herbe dépasse celle de maïs. » Il a réaménagé ses prairies avec un découpage plus précis, un chemin d'accès de 900 m et un réseau d'eau complet. « Aujourd'hui, on ne gaspille plus d'herbe, on gère mieux la pousse. On a gagné en jours de pâturage. »
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