Selon le Cniel, le stock européen de poudre de lait écrémé, qui avoisine toujours les 380 000 tonnes, « scotche » le prix à un niveau très bas. Ce même stock « freinera un impact positif du manque de beurre sur le prix du lait » payé aux éleveurs.
S
elon le Cniel, « la conjoncture présente quelques éléments d’amélioration par rapport à la situation décrite au cours des deux derniers mois ». « Pour autant, tant que les stocks d’intervention resteront aussi élevés, à près de 400 000 tonnes, le prix de la poudre de lait écrémé restera scotché à un niveau très bas, et freinera l’impact positif du manque de beurre sur le prix du lait à la ferme », analyse Benoît Rouyer, économiste à l’interprofession laitière, dans sa note de conjoncture laitière de mars 2018.
« Selon l’enquête mensuelle de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache, toutes primes et toutes qualités confondues, et donc qui intègre non seulement le lait conventionnel mais aussi le lait biologique et le lait destiné à la fabrication d’AOP, était en moyenne de 343 € /1 000 l au mois de décembre 2017. Ce prix occupe une position intermédiaire entre le point bas du printemps 2016 et les niveaux record atteints pendant l’année 2014 », explique le spécialiste.
(source: Observatoire européen des marchés laitiers)
Collecte en baisse en Nouvelle-Zélande, mais en hausse en Europe
« Le revirement de tendance concernant les prix sur le marché mondial est à mettre en liaison avec un recul de la production laitière en Nouvelle-Zélande sur les mois de décembre et de janvier. La sécheresse importante qui a sévi là-bas laisse à penser que la production laitière diminuera au cours du premier semestre 2018. »
« En revanche, la production laitière s’avère actuellement très dynamique en Europe et devrait le rester au cours des prochains mois. » En France, la collecte de ce début d’année 2018 se situe à un niveau supérieur à celui de 2017, avec une progression de l’ordre de 2 à 3 % sur les sept premières semaines. « La collecte actuelle reste, néanmoins, en dessous du niveau atteint au début de l’année 2016. »
« Les prix à la consommation pour les ménages en France évoluent également de façon disparate selon les familles de produits. En l’espace d’un an, le beurre affiche une progression de 14 %. En revanche, les évolutions sont plus modérées pour les autres produits laitiers, avec des hausses de l’ordre 2 % pour le lait liquide, les fromages ou les yaourts. »
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