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Dans sa note de conjoncture mensuelle, l’interprofession laitière n’entrevoit pas d’amélioration à moyen terme pour les producteurs de lait. Le dynamisme de la production européenne, et notamment en Irlande et aux Pays-Bas, plombe tout espoir d’un meilleur équilibre du marché.
[Vidéo] La vidéo de conjoncture laitière du Cniel
Selon le Cniel, le marché va rester « sous fortes turbulences » dans les prochains mois. L’offre européenne trop abondante et une demande plus faible à cause de l’embargo russe et du ralentissement des importations chinoises, restent les éléments fondamentaux d’un déséquilibre du marché mondial. Et ces éléments risquent de perdurer tout au long de l’année 2016.
Depuis la fin des quotas, l’UE a augmenté sa production de 3,2 % entre avril et décembre 2015. Une envolée de la production européenne qui s’est accrue encore ces derniers mois, dépassant les 5 % pour les mois de novembre et décembre. Avec des hausses respectives de 16 % et 10 % depuis avril 2015, ce sont l’Irlande et les Pays-Bas qui contribuent le plus à la surproduction européenne.
Des prix plongés dans une spirale baissière
Dans ce contexte, il ne faut pas attendre un quelconque changement de tendance, ni même de stabilisation des prix. En finissant à 297 €/1 000 l en décembre 2015, le prix du lait a été de 309 €/1 000 l, en moyenne pour l’ensemble de l’année 2015, soit 56 € de moins que la moyenne de l’année 2014 !
Les charges d’exploitations, relevées par l’institut de l'Elevage, d'après l'Insee et Agreste, n’ont baissé que de 1,2 % sur l’année 2015.
Dans les rayons des enseignes de la distribution française, le Cniel relève aussi que, si les prix ont légèrement baissé pour les fromages et les yaourts, ils ont au contraire fortement augmenté ces derniers mois pour le lait de consommation et le beurre.
Prix du lait payé aux producteurs de lait français, selon FranceAgriMer (en €/1 000 l)
Prix du lait payé dans les principaux pays producteurs en Europe
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