Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Avec le manque durable de matière grasse, le prix du beurre devrait atteindre encore de nouveaux sommets au second semestre 2017, confirmant la tendance haussière des prix payés aux producteurs laitiers.
[Vidéo]Le dynamisme du marché confirme la hausse des prix aux producteurs pour le second semestre
Le retournement de conjoncture laitière se confirme en juin 2017, selon Benoît Rouyer, économiste au Cniel.
« La hausse des prix industriels laitiers et le dynamisme des marchés internationaux devraient induire une hausse du prix payé à la ferme au cours des prochains mois », assure l’expert. Selon l’enquête mensuelle de FranceAgriMer, le prix mensuel du lait, toutes primes et toutes qualités confondues (lait conventionnel, lait bio, lait AOP) était de 317 €/ 1 000 litres en avril 2017.
Le marché du beurre joue un rôle majeur dans l’évolution des prochains mois. « Le prix du beurre sur les marchés de gros continue de progresser tandis que celui de la poudre de lait écrémé s’éloigne du prix d’intervention. Le manque de matière grasse devrait perdurer tout au long du second semestre 2017. Et le prix du beurre devrait ainsi battre de nouveaux records. »
En Europe, les 350 000 t de stock d’intervention de poudre de lait écrémé empêcheront cependant toute hausse substantielle de prix pour les prochains mois.
Côté demande, les exportations européennes de poudre de lait écrémé et de fromages ont sensiblement augmenté sur les quatre premiers mois de l’année.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?