« Nous avons pris des engagements, nous sommes tous attachés à la biodiversité (...) mais le plan loup, il faut qu'il soit fait et pensé dans les territoires où on le décline », a déclaré le chef de l'Etat.
« Il ne faut pas penser l'agriculture, les éleveurs et leurs troupeaux autour du loup » mais « il faut savoir comment le loup trouve sa place dans des éco-systèmes qui lui pré-existent », a-t-il poursuivi. « Je ne remets pas l'église au milieu du village mais en quelque sorte l'éleveur au milieu de la montagne. Ça va mieux en le disant », a insisté Emmanuel Macron.
Dans cette perspective, Emmanuel Macron a dit vouloir se donner « tous les moyens de précaution » pour « protéger les troupeaux ». Il a aussi revendiqué « assumer un modèle d'agro-pastoralisme (...) qui ne doit pas être fragilisé par un autre objectif ».
Un quatrième plan national sur le loup (2018-2023), dénoncé par les représentants des éleveurs, est soumis depuis le début du mois et jusqu'au 29 janvier à une consultation publique. Il se fixe notamment comme objectif d'assurer la viabilité de l'espèce sur le territoire, en visant 500 loups avant la fin du quinquennat, contre environ 360 actuellement.
Ce plan « sera décliné dans les territoires et il faut que cela se passe avec beaucoup de calme », a déclaré jeudi Emmanuel Macron, alors qu'une soixantaine de personnes a pacifiquement manifesté contre le loup, selon la gendarmerie, en marge de la visite de M. Macron à Saint-Genès-Champanelle. « Ce qu'a dit le Président nous donne satisfaction », a estimé Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne, qui avait organisé cette manifestation. « Nous avons été entendus et on pense qu'on peut maintenant sortir par le haut de ce problème. On ne demande pas d'exterminer tous les loups, mas ceux qui posent problème. Il y a trop de loups en France et il faut donner priorité a l'éleveur sur le loup », a-t-il encore réagi.
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