Cultivé pour sa biomasse, le miscanthus est une graminée pérenne à forte croissance. Très absorbant, il donne d’excellent résultats en litière malaxée et reste longtemps en place.
Le miscanthus est une graminée géante. Ses tiges se récoltent sèches entre mars et avril quand leur humidité est inférieure à 17 %. Elles sont le plus souvent ensilées en brins courts (1 à 3 cm) ou grossiers (4 à 6 cm).
3 000 €/ha pour cultiver du miscanthus
Produire du miscanthus à la ferme est possible, mais son implantation est coûteuse : 3 000 €/ha pour une durée de 15 à 20 ans. Le rendement est de 15 à 20 t/MS/ha. Sa culture ne nécessite pas d’intrants et est éligible aux SIE depuis 2018. Il peut aussi être acheté à l’extérieur. Son coût varie alors selon l’éloignement. Il est possible de l’acheter en andains.
Bien adapté aux litières malaxées
Le cœur spongieux de la tige de miscanthus lui confère un fort pouvoir absorbant : il offre ainsi un bon niveau d’hygiène des mamelles et des pieds. Il limite également le dégagement d’ammoniac et chauffe moins que la paille. Côté pratique, sa faible densité (environ 120 kg/m³) en fait un matériau facile à manipuler.
Son utilisation est particulièrement appréciée en aire de couchage libre où il se prête bien au malaxage-compostage. Une première couche est épandue puis rechargée ponctuellement. Un passage d’outil à dents une à deux fois par jour permet d’aérer la litière et de prolonger sa durée de vie. Il est possible de passer plusieurs mois sans curer, voire plusieurs années selon le chargement et la maîtrise de cette pratique, qui exige de la rigueur et impose des contraintes.
Il reste cependant possible d’épandre le miscanthus en sous-couche avec un apport régulier de litière propre en surface sans aérer. Le curage complet est plus fréquent, mais moins qu’en paille. La litière de miscanthus paraît plus sombre, semblable au terreau. Les animaux ne sont pourtant pas sales. En revanche, le miscanthus émet des poussières lors de sa mise en place.
Le fumier est léger. Son pH est neutre, il n’acidifie pas les sols. Il existe toutefois peu de données sur sa dégradation et ses valeurs agronomiques.
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