La collecte mondiale est en hausse dans tous les bassins de production, tirée par l’augmentation du prix du lait. En Europe, la collecte 2017 devrait se situer en hausse de 1,5 % par rapport à son niveau bas de 2016. Comme en France, l’accélération s’est produite à partir du deuxième semestre. Ces volumes de lait accrus déstabilisent le marché des protéines, malgré une demande internationale assez dynamique. La cotation Atla de la poudre 0 % reste bloquée à 1 400 €/t, sous le prix d’intervention. Et la Commission ne parvient pas à se débarrasser de ses énormes stocks de poudre, pour certains âgés de deux ans. Aux dernières adjudications, les offres d’achat ne dépassaient pas 1 300 € et la Commission n’a pas vendu. Ces stocks continueront donc à peser alors que les fabrications vont reprendre à un rythme plus élevé au premier trimestre 2018. Le prix du beurre est revenu à un niveau plus raisonnable, sous les 5 000 €/t, ce qui anticipe aussi l’augmentation de la collecte en 2018. Descendra-t-il sous les 4 000 €/t au pic de collecte du printemps ? Nous pouvons déjà prédire que la valorisation beurre-poudre sera déprimée au premier semestre et le prix du lait 2018 sera certainement inférieur à celui de 2017. Il reste à espérer que la demande mondiale retrouve une nouvelle vigueur, tirée par la croissance économique.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?