Le mois dernier, nous prédisions une cotation de la poudre à 1500 €/t, nous y sommes. Quant à la possibilité de décrocher à 1000 €/t ? Tous les éléments sont là. Car la Commission a dévoilé sa stratégie. L’intervention est close depuis le 30 septembre et le commissaire Phil Hogan veut modifier le règlement pour placer à zéro le plafond d’intervention en 2018. Ce qui équivaut à supprimer tout filet de sécurité. L’objectif est clair : acheter le moins possible pour ne pas gonfler encore les 380 000 t de poudre en stock. Autre ambition de la Commission, se débarrasser de ces stocks d’ici à deux ans. Un premier signal a été donné à l’adjudication de mi-octobre en acceptant de vendre 40 t à 1440 €, soit en dessous du prix d’achat. Dans un contexte de hausse de la production européenne, cela n’augure rien de bon. Pourtant, la demande mondiale reste forte (+ 29 % sur les achats chinois en 2017), mais cela ne suffit pas au marché.
Surprise aussi du côté de la matière grasse, avec une cotation beurre qui a perdu 1 300 €/t en un mois. Curieux décrochage dans un marché encore aujourd’hui en pénurie. Ce sont là des négociations de contrats pour 2018. Les opérateurs auraient-ils spéculé à la baisse pour le premier trimestre ?
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