Après plus d’un an de suspension, les autorités algériennes ont annoncé la réouverture du marché des génisses et bovins d’engraissement aux exportations françaises. Une « excellente nouvelle pour la filière bovine », selon le ministre Julien Denormandie.
Le ministère de l’agriculture et du développement rural algérien a annoncé que le pays rouvrait son marché aux génisses et bovins d’engraissement importés de France. L’Algérie avait suspendu les importations en décembre 2020 dans le cadre de la pandémie de Covid-19, qui empêchait d’agréer correctement les animaux importés.
Dans un communiqué daté du 18 janvier, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation français salue cette décision : « La réouverture de ce marché aux exportateurs français permettra aux entreprises françaises de répondre aux besoins du marché algérien en animaux bovins vivants destinés à la production de viande mais également de contribuer à la reconstitution d’une filière laitière en Algérie ».
« Après de longs mois de mobilisation de la part des autorités françaises et de l’interprofession bovine, le marché algérien est à nouveau ouvert pour notre filière. C’est une excellente nouvelle qui vient témoigner d’un dialogue réactivé et solide avec les autorités algériennes reconnaissant notamment la qualité et le savoir-faire de nos élevages bovins », a indiqué le ministre Julien Denormandie.
De nouvelles règles à respecter pour exporter
Les exportations françaises seront soumises à de nouvelles modalités et règles, précisées via trois cahiers des charges. Pour les génisses laitières, l’âge doit être compris entre 18 et 42 mois et le poids minimal est de 480 kg. Le ministère algérien réaffirme aussi l’exigence de pedigree « dûment rempli, délivré par un organisme officiel reconnu de la sélection de la race pure dans le pays d’origine ».
S'agissant des bovins d'engraissement destinés à la production de viande rouge, l’âge maximum est de 14 mois et le poids maximum est de 450 kg, après une période de transition de janvier à mars 2022 durant laquelle l’âge maximum est de 18 mois sans indication de poids.
Concernant enfin les génisses de race mixte, elles doivent être non gestantes et destinées à l’insémination artificielle, avoir entre 12 et 18 mois et peser plus de 150 kg.
Le ministère français conclut ainsi son communiqué : « Les représentants de la filière bovine en France se sont engagés et organisés pour respecter strictement les conditions énoncées ci-dessus, avec l’appui de l’État »
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