À l’instar d’un certain nombre de marchés, le secteur des produits laitiers frais a été secoué par la crise sanitaire en 2020. Le circuit de la restauration hors foyer, qui a connu - et connait toujours - de longues semaines d’arrêt, n’a pas pu écouler les volumes habituels, et si les chiffres définitifs ne sont pas encore connu, on peut s’attendre à une baisse importante par rapport à 2019.
En revanche, la consommation s’est reportée sur la grande distribution où les ventes de produits laitiers frais, en léger repli depuis plusieurs années, ont connu en 2020 une nette hausse de + 3,6 % des volumes, indique Syndifrais, le syndicat des produits laitiers frais. Des ventes favorisées par l’absence de restauration hors domicile, la fermeture des écoles et la généralisation du télétravail.
Dynamisme des yaourts et explosion du drive
Les ventes de laits fermentés ont progressé de + 3,6 %, les yaourts standards connaissent une augmentation de + 4,4 % des volumes, un dynamisme qui s’observe pour toutes les catégories (+ 4,4 % pour les yaourts aux fruits, + 3,9 % pour les yaourts natures, + 1,1 % pour les yaourts aromatisés). Les yaourts allégés progressent quant à eux de 2 %, portés par les hyperprotéinés (+ 78,7 %), indique le Syndifrais.
« Les ventes de desserts lactés frais affichent eux aussi une progression notable de 3,7 %. Les hausses les plus importantes portent sur les entremets (+ 1 020 tonnes), les mousses (+ 1 960 t), les liégeois (+ 1 630 t) et les crèmes desserts (+ 8 340 t) », précise aussi le syndicat.
Enfin, les ventes en volumes ont explosé en drive (+ 35,6 %), et progressé en supermarchés (+ 2,9 %) ainsi que dans les enseignes à dominante marque propre (+ 3,8 %), catégorie qui désigne désormais les discounters. En revanche, les hypermarchés connaissent un léger repli, de - 0,6 %.
Le secteur répond aux attentes sociétales
Pour continuer sur cette dynamique, le secteur des produits laitiers frais s’attelle à répondre aux tendances actuelles et aux attentes sociétales nouvelles, notamment en matière de naturalité, d’éthique et de durabilité.
« Les fabricants proposent des recettes avec des listes d’ingrédients courtes, des teneurs en fruits renforcées, sans additif… », indique le Syndifrais. Parallèlement, « les premiers pots de yaourts intégrant du plastique recyclé devraient prochainement faire leur entrée en rayons », normalement en 2023, alors que l’objectif de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire est d’atteindre 100 % des emballages à usage unique recyclés en 2030.
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