En mai 2016, les abattages totaux de bovins sont supérieurs de 1,2 % en têtes et de 3,1 % en poids par rapport à mai 2015. Le nombre de vaches et de génisses abattues dépasse de 5 % le niveau de 2015 avec plus de 173 000 têtes. En poids, l'augmentation des tonnages atteint plus de 6 %. Les abattages de vaches laitières et ceux de vaches allaitantes progressent également. Les abattages de taurillons sont en repli de 1,9 % en tête mais se maintiennent en poids.
Le cours moyen de la vache reste stable, face à l'offre importante, alors qu'à cette époque de l'année il progresse habituellement. A 3,09 € /kg carcasse en moyenne, il est inférieur de plus de 3 % à au cours de 2015. Traditionnellement en repli à cette période de l'année, le cours moyen du jeune bovin baisse fortement en mai et perd 12 cts/kg carcasse par rapport au cours d'avril 2016. A 3,55 €/kg carcasse, il est inférieur de près de 7 %.
La baisse de la demande intérieure et la concurrence liée à la hausse des abattages de femelles de plus de 24 mois pèsent sur les cours, incitant les éleveurs à maintenir plus longtemps les animaux dans les exploitations.
Le marché du broutard perturbé
En avril 2016, la production totale bovine s'établit à plus de 480 000 têtes, en hausse de 1,7 % par rapport à l'an dernier. En avril, la production de bovins finis est supérieure de plus de 5 % à 2015. Les exportations totales de broutards sont en repli de 11,5 % par rapport au niveau de 2015. Ce repli concerne en majorité les broutards légers dont les ventes reculent de plus de 7 000 têtes. La vente de broutards légers vers le marché turc devient quasiment inexistant, les ventes vers l'Italie sont en recul de 11 %. Depuis le début de l'année, des exportations en broutards lourds se font vers l'Algérie : des ventes en progression de 3 200 têtes en avril et 6 300 têtes sur le premier semestre.
Le marché du broutard reste perturbé en mai : alors que le cours moyen des broutards charolais est habituellement en hausse, il reste stable et se maintient au niveau du cours de mars 2016.
Enfin, en avril 2016, la consommation apparente calculée par bilan de viande est en hausse de 4,5 % par rapport au niveau de 2015.
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