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La crise laitière n’est pas seulement française ou européenne, mais bien mondiale. En Nouvelle-Zélande, le prix payé aux producteurs de lait est en dessous des 190 €/1 000 l !
Conjoncture laitière : En Nouvelle-Zélande, un prix du lait à 180 €/1 000 l
Selon le Cniel, la crise laitière n’est pas seulement française, ni européenne, mais bien mondiale. Malgré leur compétitivité, les pays fortement exportateurs font, eux aussi, les frais de la surproduction et de la dégradation des marchés. Ainsi, en Nouvelle-Zélande, qui exporte 95 % de sa production, le prix payé aux producteurs est en dessous de 190 €/1 000 l.
« Aujourd’hui, il y a un écart de l’ordre de 100 €/1 000 l entre le prix payé aux producteurs français et celui payé en Nouvelle-Zélande », explique Benoît Rouyer, économiste au Cniel. « Avant la crise, fin 2013 et début 2014, les prix en France et Nouvelle-Zélande étaient sensiblement identiques. »
Au premier trimestre 2016, le prix du lait en France continue sa chute. En février, le prix moyen payé aux producteurs était de 285,9 €/1 000 l selon FranceAgriMer. Un prix en baisse de 23,9 % par rapport à février 2015.
La situation allemande ne laisse pas présager de meilleures perspectives en France dans les prochains mois. Outre-Rhin, le prix payé aux producteurs était en moyenne de 262 €/1 000 l.
Alors que les décisions européennes restent indécentes face à la situation, l’évidence saute désormais aux yeux de tous les experts : « une amélioration nécessite un ralentissement assez net de la production en Europe. »
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