La production française de viande bovine pourrait augmenter de plus de 1 % en 2016, avec un afflux continu de vaches laitières envoyées à l'abattage à cause de la crise des prix du lait, selon les prévisions de l'Institut de l'élevage.
Après un rebond en 2015 (+ 2,5 % par rapport à 2014), la production française de bovins devrait augmenter d'un peu plus de 1 % en 2015, à 1,52 million de tonnes, alors même que la filière connait une importante crise liée à la baisse des prix.
Le retournement de la conjoncture laitière a entraîné de nombreuses réformes en 2015, si bien que le cheptel de vaches laitières s'est réduit d'un peu plus de 1 % sur l'année. « Le rythme des réformes devrait cependant se maintenir en 2016 », souligne l'Institut. « Ainsi, dans l'hypothèse optimiste d'une stabilisation du cheptel laitier en fin d'année, au moins 35.000 vaches supplémentaires devraient être réformées. Si la conjoncture laitière reste morose, un scénario pessimiste est à envisager, avec davantage d'abattages liés à des cessations d'activité », selon l'étude.
Du côté des vaches allaitantes, le cheptel s'est encore étoffé en 2015. Dans l'hypothèse d'une stabilisation du cheptel en fin d'année, davantage pourraient être réformées en 2016.
Malgré de grosses perturbations à partir du 11 septembre, date de l'annonce d'une épidémie de fièvre catarrhale ovine (FCO), « les exportations françaises de broutards ont fortement progressé en 2015 (+ 6 % par rapport à 2014), grâce à l'augmentation de l'offre et à l'ouverture du marché turc », assure l'étude. D'après l'Institut de l'élevage, « l'offre sera de nouveau en hausse cette année et les clients turcs sont dans les starting blocs pour s'approvisionner en broutards français dès que les barrières sanitaires seront levées ».
La production européenne de viande bovine a progressé de près de 3 % en 2015 et devrait de nouveau augmenter en 2016 (+ 2 %). Les volumes consommés pourraient de nouveau progresser en 2016, sous l'effet de la hausse des disponibilités.
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