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Les éleveurs laitiers reverront-ils prochainement des perspectives économiques un peu plus optimistes ? En ce début décembre, la réponse reste encore négative. Aucun signe significatif permettant une remontée des prix du lait n’est perceptible. Le point mensuel de Benoît Rouyer, économiste au Cniel.
[Vidéo] Le dynamisme de la production en UE compromet les possibilités de raffermissement des prix
« La conjoncture laitière reste difficile, constate Benoît Rouyer, économiste au Cniel, dans son point mensuel. Les niveaux de prix du lait restent très bas notamment celui de la poudre de lait écrémé. »
« Quelques signaux évoluent favorablement mais ceux-ci ne sont pas suffisamment intenses pour un revirement de situation. » Parmi ces signaux figurent le ralentissement de la production en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis. Mais la production européenne, elle, reste abondante.
L’Europe, principal responsable de la crise actuelle ?
« La production laitière reste modérée en France et en Allemagne », précise le spécialiste. Mais elle est très dynamique en Irlande et aux Pays-Bas, de même qu’en Hongrie, Belgique et au Portugal.
Dans ce contexte, seul un ralentissement de l’offre en Europe permettrait d’apurer le marché de ses stocks importants et de provoquer ainsi un raffermissement des prix.
Selon l’enquête mensuelle de FranceAgriMer, le prix du lait de vache standard était de 320 €/1 000 l au mois de septembre 2015. Coté charges, l’indice Ipampa de l’institut de l’élevage, qui mesure l’évolution des coûts de production, a évolué très modérément depuis le début de l’année.
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