Pour limiter l’usure des machines et réaliser des économies de carburant, Manitou propose une option Start and Stop sur ses télescopiques.
Les engins agricoles passent une bonne partie de leur temps d’utilisation au ralenti moteur. D’après les données collectées par Manitou, le régime ralenti, sans activité hydraulique ni mouvement de machine représente entre 15 et 45 % du compteur d’heures total des machines. « Toutes ces heures ne génèrent aucune valeur pour le client », estime la marque dans un communiqué de presse.
Le groupe Manitou a donc travaillé sur cette thématique afin de proposer un Start and Stop. Récompensée par un Innov’Space, la fonction Stop and Start est standard sur les modèles ULM 412 H, 415 H et MLT 850.
Arrêter le moteur et le compteur d'heures
Le système permet d’arrêter le moteur, et le compteur d’heures lorsque la machine est au ralenti, sans activité hydraulique. Le délai d’arrêt (entre 1 et 30 minutes), est à configurer par l’opérateur. Comme sur une voiture, le redémarrage est rapide via une simple pression sur la pédale d’accélération, ou une manipulation du joystick : pas besoin de tourner la clé.
« Le Stop & Start permet principalement de réaliser des économies de carburant, à raison de 0,70 l/h ». Une manière de réduire l’impact carbone des télescopiques, tout en réalisant des économies de carburant (97 € par an en moyenne, d’après les dires du constructeur). Mais c’est l’arrêt du compteur d’heures qui permet de réaliser la plus grosse économie. « L’arrêt de l’horamètre permet de réaliser des économies de coût de maintenance préventive (194 € en moyenne) et d’amortissement machine (916 € par an en moyenne). Au total, cette solution permet d’économiser en moyenne 1 200 € par an sur l’utilisation d’un chariot télescopique compact ».

Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Avant même la ratification, les importations de viande du Mercosur bondissent
Avec 1 % de marge nette, l’industrie laitière française « fragilisée »