« À ce jour, une première évaluation fait apparaître que le coût des blocages agricoles dans les Pyrénées-Atlantiques s'élève à plus d'un million d'euros », a écrit la préfecture de Pau dans un communiqué. Ce chiffre intègre notamment le nettoyage et la remise en état des routes, les pertes des sociétés d'autoroutes, le recyclage des déchets déversés sur la voie publique ou encore la réparation de radars endommagés.
Il ne prend en revanche pas en compte les impacts sur l'activité économique, comme par exemple le manque à gagner des stations de ski. « Des dépôts sauvages (déchets, pneus, lisier, amiante) ont été recensés devant plusieurs péages, sur les autoroutes, sur des routes départementales et des dégradations ont été relevées.
Deux radars ont également été détruits, dix-neuf ont été empêchés de fonctionner », a détaillé la préfecture, qui évoque aussi des centaines de tonnes de déchets brûlés. Les autorités ont également déploré une « accélération des dégradations » ces derniers jours, comme par exemple un déversement d'animaux morts à Pau ou la dégradation du bitume de l'autoroute A64 à Briscous par un tractopelle.
Depuis le 12 décembre, des manifestants en colère contre l'abattage massif de troupeaux de bovins lorsque d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) est détecté se sont établis sur l'A64 au Pays basque. Ils perturbent la circulation sur cette autoroute reliant Toulouse à Bayonne et par ailleurs coupée en Haute-Garonne à hauteur de Carbonne.
Si le syndicat basque ELB, affilié à la Confédération paysanne, a annoncé mardi dans un communiqué « suspendre l'occupation de l'autoroute » à Briscous afin de « maintenir nos forces intactes », la Coordination rurale, elle, a dit qu'elle comptait rester sur place.
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