Désherber les rumex et chardons dans les prairies : une épine dans le pied de beaucoup de lecteurs de Web-agri on dirait !
Denis Lavesne estime que le désherbage ciblé des rumex (dans l'article au pulvérisateur Ara haute précision d’Écorobotix) est « plus économique et aussi plus efficace » mais, « à plus long terme », il préfère « le sulfate de fer ».
Christophe Durand conseille de « voir, via la méthode de Gérard Ducerf, si les conditions de levée des graines sont OK pour corriger le tir ».
Denis Lavesne n'est pas de cet avis : « Si vous mettez du sulfate de fer sur des rumex par temps humide, il meurent rapidement. Toutefois, effectivement si les rumex apparaissent, il y a bien une raison. Mais alors, il suffit juste de savoir observer, pas forcément besoin d'une méthode pour ça. »
Chercher la ou les cause(s)
Christophe Durand le rejoint sur un point : « Pourquoi désherber les rumex au lieu de chercher une explication à leur présence ? Si on ne s'interroge pas sur la cause, ils reviendront. »
Sinon les rumex reviendront !
Beñat Indaburu est à la fois d'accord et pas d'accord. « Oui et non, réplique-t-il. Il suffit d'avoir laissé grainer une seule fois et t'en as pour un moment... »
« Alors là, pas du tout !, rétorque Louis-Sol Fillon. Des rumex dans les prairies, j'en ai et, chaque année, ils fleurissent sans jamais les envahir. Quand ils prolifèrent, c'est que le sol est perturbé, entre autres parce que la prairie est fraîchement semée à la suite d'un labour ou surpâturée. »
« La graine de rumex a une pérennité de 100 ans, rappelle Jérôme Albaret. Alors vous pouvez vous poser toutes les questions que vous voulez... »
De toutes façons, la graine a une pérennité de 100 ans...
À ce prix-là ?!
« Tout de même 90 000 € pour se débarrasser des rumex ! », lance Val.
« Le coût du machin ! », renchérit Gustave Wuhrlin.
90 000 € pour s'en débarrasser !
« Ou sinon en Cuma par exemple », propose Loïc Bonnin.
Quid des chardons ?
Thierry Thevenet, lui, a un autre problème : la gestion des chardons dans les prairies. « Comment faites-vous ? Moi, je les broie ou fauche une fois par an et je les retrouve les années suivantes, sans que leur nombre ne diminue », déplore-t-il, précisant : « J'ai des terres argileuses. »
Jean-Claude Vincent, qui s'est « renseigné auprès d'un technicien », explique : « Ça serait dû à un blocage du phosphore dans l'argile. »
« Ah bon ? », s'étonne Thierry Thevenet.
« C'est de l'agronomie mais les technico-commerciaux conventionnels préfèrent vendre des phytos », répond Jean-Claude Vincent.
« Broyer sans couper pour... les massacrer ! »
Paul Huftier s'énerve : « N'importe quoi, encore un qui se prend pour un ingénieur agronome ! »
Il poursuit : « Je suis venu à bout des chardons en les passant au broyeur à vitesse lente afin de ne pas les couper mais plutôt les massacrer, avec une pirouette qui sert à travailler le foin en rotation lentement, toujours pour la même raison, les abîmer sans les couper. »
Ces propos laissent Thierry Thevenetsongeur : « les broyer sans les couper... »
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