« Les voyages forment la jeunesse ! (...) », lance titian.
« Une expérience enrichissante, confirme Jmb67. Les découvertes permettent d'élargir les connaissances et savoir-faire. Elles permettent aux futures générations d'éleveurs bovins de préparer l'avenir et de produire du lait autrement qu'avec du maïs/soja. »
« Vraiment intéressant, également selon Olmer. Parce qu'on ne voit pas de matériel ! Au moins là-bas, les vaches broutent de l'herbe... »
Permettre, aux futurs éleveurs, de produire du lait autrement.
« Convaincus, au retour, par le pâturage »
Moty remercie pour « ce beau témoignage ». « Beaucoup de jeunes ou futurs producteurs laitiers reviennent de Nouvelle-Zélande convaincus par le pâturage, voire les systèmes pâturants, fait remarquer ce lecteur. Les normes imposées aux éleveurs sont certes différentes de chez nous mais chaque pays a ses particularités, comme chaque région et chaque ferme. Voyager, échanger ou lire ce genre de reportages ne peut que nous aider à gagner en résilience, efficacité économique et bonheur au travail dans nos élevages. »
Guillaume est du même avis : « Le reportage est très bien fait, estime-t-il. Et bravo Élisa ! » « Il faut tout de même avoir la santé : la production d'herbe tourne autour de 20 t/ha/an », nuance-t-il. En outre, « cela nécessite sans doute pas mal d'azote ». Guillaume demande alors un certain nombre de précisions à la jeune femme : « Peux-tu nous en dire plus sur les 4 kg d'aliment/VL ? Comment est-il distribué ? Et l'orge ? Peux-tu nous préciser le volume de lait produit ? Combien d'heures par semaine travailles-tu ? Les éleveurs parviennent-ils à avoir une journée de repos quelquefois ? »
Aider à gagner en résilience, efficacité économique et bonheur au travail.
« Pas bloqués par les écolos comme en France ! »
Marie retient une chose : « Ils arrosent en continu. Si seulement nous pouvions faire pareil... ! » « Mon ruisseau, qui débite 500 m3/h en été, flirte depuis un mois avec 12 000 m3 heure, avec même des pointes à 200 000 m3 hier !!, témoigne-t-elle. On pourrait vite remplir une réserve d'eau qui consoliderait le ruisseau pendant la période estivale. On voit bien que les agriculteurs néo-zélandais ne sont pas bloqués par les écolos qui, en France, ruine le pays. Peut-être que là-bas, c'est un peu exagéré dans l'autre sens mais au moins, on ne leur impose pas de vivre comme leurs arrière-arrière-grands-parents !!! »
Produire du lait à l'herbe, très technique. Mais durable ?
Jérôme juge que « ce système n'est pas reproductible en France, où les réglementations environnementales ne permettent pas d'atteindre ces niveaux de chargement : 4 VL/ha + le renouvellement ». Il poursuit : « D'ailleurs, la pollution des eaux par les nitrates est devenu un problème majeur en Nouvelle-Zélande. Conclusion : vu de notre campagne française, ce reportage sur la gestion du pâturage est sympa à la veille du printemps, mais ce lait "low cost" impacte les cours mondiaux et donc le revenu des éleveurs laitiers français sans pour autant respecter les mêmes contraintes en matière d'environnement. »
Popeye76 ironise sur « l'intérêt de montrer qu'en Nouvelle-Zélande, produire du lait à l'herbe est très technique mais malheureusement pas durable ». « L'irrigation, en tapant dans la nappe, accélère l'extinction de l'espèce humaine. Les 27 grandes réserves aquifères de la planète ont perdu 30 % de leur surface ! (...) Au rythme où l'homme prélève l'or bleu, à la fin de ce siècle, il faudra dessaler l'eau de mer pour les usages domestiques... (...) »
Plus 40 commentaires sur Facebook :
[Une Bretonne en Nouvelle-Zélande] Elisa partage son expérience dans une ferme laitière de 930 VL
Publiée par Web agri sur Lundi 1 février 2021