Retour à des prix plus « raisonnables » mais toujours élevés

Article réservé aux abonnés.

Baisse de 70 € mais  le Spot  s’échange toujours à plus de 400 € départ quai usine dans la moitié nord où il y a de rares citernes à acheter. (Source : l’Observatoire de l’Eleveur laitier )
Baisse de 70 € mais le Spot s’échange toujours à plus de 400 € départ quai usine dans la moitié nord où il y a de rares citernes à acheter. (Source : l’Observatoire de l’Eleveur laitier ) (©)

Le prix du lait Spot est redescendu de son niveau stratosphérique. Il reste néanmoins très élevé à plus de 400 €/1000 l car la collecte française n’est qu’au tout début de sa remontée et celle de l’Allemagne n’est pas encore à son point bas.

Le prix du lait Spot n’est plus aussi haut dans les nuages. Semaine 41, on l’a vu nettement baisser de 70 € tout en restant à un niveau très élevé à 420 €/1000 l départ quai usine dans l’Ouest (notre observatoire). Cette baisse rapide tient à une moindre demande et à un peu plus de lait offert sur le marché. Ce n’est pas étranger aux 2 ou 3 usines qui étaient en maintenance. Il doit aussi à son niveau record exceptionnel, à près de 500 €/1000 l, qui « ne pouvait pas durer longtemps », comme le prédisaient les courtiers. Semaine 42, ce niveau de prix redevenu « plus raisonnable » pour les courtiers a été reconduit, la demande étant là et le lait d’excédent toujours rare, mais un peu moins qu’avant.

Un manque de lait en France et en Allemagne

A la demande de lait des industriels français pour fabriquer des PGC, on a vu aussi, semaine 42, s’ajouter quelques citernes achetées par des acteurs étrangers. Cela pour fabriquer des commodités (beurre-poudre), leurs prix restant attractifs, mais aussi des PGC de type fromages. « Le fait est que l’on manque actuellement de lait sur le marché européen », explique ce spécialiste du marché Spot. En France, la collecte commence tout juste à remonter la pente. Mais en Allemagne, premier pays européen producteur de lait, elle est toujours non seulement en net retrait par rapport à l’an dernier ( -3,1 %,-2,3 % et -2,6 % semaines 37, 38 et 39), mais pas encore à son point le plus bas. Il est généralement atteint autour de la semaine 44-45, la première quinzaine de novembre.

Jean-Michel Vocoret
Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
Philippe Bernhard à droite et Hervé Massot président et DG d'Alsace Lait

Alsace Lait a besoin de lait pour ses ambitions régionales

Alsace Lait

« L’IA ne remplace pas notre métier, elle le facilite »

Monitoring

Tapez un ou plusieurs mots-clés...