Le semblant de réveil de la demande en lait Spot des laiteries françaises observée semaine 27 a fait long feu. Personne ne se risque à produire plus que ses marchés… Et encore, le pied sur le frein, tant la consommation de PGC peine à entraîner la demande, et que de grosses incertitudes pèsent de nouveau sur l’avenir avec le risque d’une nouvelle vague de Covid liée au variant delta.
Pas de demande non plus en lait cru de la part de l’Italie qui d’ordinaire, à cette époque, est aux achats pour répondre à la demande de la consommation en PGC des touristes qui s’y bousculent. Cette année, ils sont aux abonnés absents.
Petit signe de faiblesse des demandes belge et allemande
Dans ce contexte de demande hexagonale quasiment inexistante, c’est encore et toujours à l’export, vers les tours de séchage des industriels belges et allemands, que notre peu de lait d’excédent s’est placé. Cela, à un prix reconduit de 300 €/1 000 l départ quai usine dans l’Ouest (www.eleveur-laitier.fr). Mais là également, les acheteurs sont un peu moins prompts qu’auparavant à faire du business en fabriquant des produits industriels. Les cotations de la poudre et du beurre donnent en effet des signes de faiblesse. Mauvaise nouvelle pour l’orientation générale du prix du lait à moyen terme.
Jean-Michel Vocoret
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