Le prêt à usage ne vaut pas bail

Article réservé aux abonnés.

Depuis 2010, un propriétaire m’a laissé une parcelle de 1 ha afin que je l’entretienne. Nous avons signé une convention. Il n’a jamais voulu d’argent, juste que le terrain reste propre. Aujourd’hui, il ne veut plus que j’y mette les vaches et veut me le reprendre. Quels sont mes droits ?

L’article L.411-1 alinéa 1 du Code rural définit le bail rural comme toute mise à disposition à titre onéreux d’un immeuble à usage agricole en vue de l’exploiter. Le prix est un élément déterminant pour caractériser le bail. Vous ne pouvez justifier l’absence de paiement. Votre contrat s’apparente plutôt à un contrat de prêt à usage. Un prêt à usage peut être établi entre un propriétaire et un emprunteur quelle que soit la superficie des biens. À l’expiration du terme convenu­, le prêt prend fin sans qu’il soit besoin de délivrer congé sauf si les parties ont prévu une clause de tacite reconduction. Dans ce cas, un congé est nécessaire pour mettre fin au contrat. Le propriétaire a donc tout à fait le droit de reprendre son bien au terme du contrat. S’il s’agit d’un prêt à usage, vous n’avez pas de droits vis-à-vis du propriétaire notamment concernant la poursuite de l’exploitation.

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
journée technique sur la tuberculose bovine

La tuberculose bovine fait frémir les éleveurs bas-normands

Maladies
Thomas Pitrel dans sa prairie de ray-grass

« La prairie multi-espèce a étouffé le ray-grass sauvage »

Herbe

Tapez un ou plusieurs mots-clés...