Dans un arrêt du 10 novembre 2021, le Conseil d’État a condamné une commune à indemniser un automobiliste victime d’un accident de la circulation sur son territoire et provoqué par une vache en divagation. Il s’est appuyé sur l’article L. 2212-2 du Code général des collectivités territoriales, qui permet au maire, autorité de police municipale, « de prendre des mesures dans le but d’obvier ou de remédier aux événements fâcheux qui pourraient être occasionnés par la divagation des animaux malfaisants ou féroces », et l’autorise à organiser le dépôt, dans un lieu désigné, du bétail en état de divagation. Et ce, sans préjudice des dispositions de l’article L. 211-1 du Code rural qui ont pour objet de faciliter la mise en œuvre de la responsabilité du gardien de l’animal à l’égard des tiers (articles 1385 et 1243 du Code civil), dans le cas où « l’animal a causé un dommage. »
Pouvoirs de police du maire
Article réservé aux abonnés.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
FCO : le Grand Ouest en première ligne
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou