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Un an après son installation, Justin s'est équipé d'un tracker solaire « afin de soulager la consommation énergétique » de l'exploitation de vaches laitières familiale liée à la traite robotisée. « L'électricité produite est directement valorisée, souligne-t-il. Avec la hausse des prix, on est doublement gagnant ! »
Installé en élevage laitier depuis tout juste un an, Justin Pupin a mis en place en 2021 un tracker solaire sur la ferme familiale à Maizet (Calvados). Objectif : limiter la consommation électrique du robot de traite dont elle s'est équipée à son installation. L'intérêt est de « valoriser l'électricité produite en instantané », pointe le jeune éleveur dans une vidéo sur la chaîne Youtube de Jeunes Agriculteurs Normandie.
« Participer au déploiement des énergies renouvelables »
« Avec l'augmentation des tarifs depuis, c'est même doublement avantageux ! », s'exclame-t-il. Pour le jeune homme de 28 ans, le but est à la fois économique et écologique : il veut « contribuer au déploiement des énergies renouvelables en France », quelles qu'elles soient : photovoltaïque, issue de la méthanisation...
Toute cette énergie était perdue !
Il y a 15 ans, ses parents avaient déjà investi dans une chaudière à bois déchiqueté avec, pour finalité, la valorisation du bois de l'exploitation en copeaux de chauffage. « Situés en zone bocagère, nous avons pas mal de haies. Avant, nous ne valorisions que le bon bois, pas les branches, que nous brûlions. Toute cette énergie était perdue. Aujourd'hui, nous chauffons trois maisons. »
« Rechercher une indépendance énergétique progressive comme toute évolution de système »
La SCEA Pupin entend limiter sa dépendance aux énergies fossiles, au carburant, aux intrants. « Mais l'indépendance énergétique ne s'acquiert pas du jour au lendemain, fait remarquer Justin. Elle se réfléchit, il faut faire des choix. La transition doit être progressive comme pour toute évolution du système de production. » Le jeune producteur la compare d'ailleurs à la mécanisation de l'agriculture au siècle dernier.
Aux jeunes agriculteurs intéressés, il conseille de « bien se renseigner en amont et de se faire accompagner pour avoir quelque chose qui correspond à son système, qui soit intéressant pour l'exploitation et les éleveurs. » Comme pour une reprise de ferme en somme !
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