La pousse de l'herbe en août se dégrade légèrement, notamment en Bourgogne et Alsace, selon le dernier point de conjoncture Prairies d'Agreste sur le sujet.
« Au 20 août 2023, la pousse cumulée des prairies permanentes est inférieure de 4 % à la moyenne de la période 1989-2018 », indique Agreste dans son bulletin du 30 août sur les prairies. La production nationale atteint ainsi 75,9 % de la production annuelle attendue, soit 3 points de moins que la normale.
La situation diffère selon les régions : elle se dégrade en Bourgogne et Alsace. Elle est conforme à la normale dans le quart Nord-Ouest et dans une moindre mesure dans le Nord-Est grâce aux pluies enregistrées en juillet et août. Et enfin, elle reste déficitaire dans les régions méditerranéennes où la sécheresse s'est installée.
Le service de statistiques du ministère de l'agriculture précise que « dans 15 % des régions fourragères (RF), la production d’herbe est déficitaire de plus de 25 % : la majorité des surfaces concernées sont en Bourgogne. Le déficit est compris entre 10 % et 25 % dans près d’une RF sur cinq. À l’inverse, la pousse est excédentaire de plus de 10 % dans une RF sur six, notamment dans le Massif central. »
Allez demain on fauche ! 🌿#regain#FrAgTwpic.twitter.com/963uSYJ3cp
— Louise 🌾 (@LCorsyn) August 31, 2023
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026