Habituée à des automnes humides, la Bretagne vit cette année une saison exceptionnelle. Entre le 1er novembre et le 17 janvier, le déficit de pluviométrie s’échelonne de 27 à 59 % selon les zones, par rapport aux moyennes sur dix ans.
Ainsi, le déficit atteint 56 % à Brest, 38 % à Rennes, mais 27 % à Saint-Brieuc.
En décembre, un plan de secours a été mis en place à Vitré (Ille-et-Vilaine) pour faire face au risque de pénurie d’eau. Certes, la pluie peut encore tomber, mais cette sécheresse inquiète les éleveurs qui n’ont jamais vu les cours d’eau aussi bas en janvier. Car le maïs a besoin des réserves en eau du sol pour se développer. Et celles-ci n’ont pas commencé à se reconstituer. La pousse de l’herbe au printemps est également dépendante de la pluviométrie. De là à craindre des difficultés pour relancer la production laitière au printemps, il n’y a qu’un pas. Qui sera vite franchi si février n’est pas généreusement arrosé.
Pascale Le Cann
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