Le taux de renouvellement moyen en élevage laitier breton est de 30-35 % et le nombre moyen de lactations à la réforme est de 3,2. Ce même troupeau est composé d’un tiers de primipares et de moins d’un quart de 4e lactation et plus. Seule la moitié des génisses vêlées effectueront plus de deux lactations. Un tiers seulement en réalisera plus de trois, alors que le potentiel laitier s’exprime pleinement à partir de cette phase (Source : BCELOuest, données 2020). Pourtant, plus la période productive d’un animal sera longue, plus son coût d’élevage sera amorti. En effet, en considérant un coût d’élevage de 1600 €/génisse, (main-d’œuvre comprise), il faut en moyenne plus de 1,5 lactation pour revenir à un équilibre économique, c’est-à-dire un bilan produits moins charges égal à 0. Le reste de la vie de l’animal permet d’améliorer son bilan grâce à des lactations générant plus de produits que de charges, malgré les périodes de tarissement. L’objectif est donc de maximiser le nombre de lactations à la réforme, tout en maîtrisant l’impact de ses charges. L’outil €fficow, de France Conseil Élevage, établit les bilans économiques par animal au sein d’un cheptel. En considérant les valeurs des produits lait, veaux, réforme et les charges liées aux génisses et vaches, l’outil calcule le bilan économique produits-charges des animaux. La finalité est de déterminer une stratégie de réforme/renouvellement permettant de conserver les meilleurs animaux et de les faire perdurer, et réformer les lignées les moins rentables dans le contexte de l’élevage.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
FCO : le Grand Ouest en première ligne
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou