L'indexation 2014/3 ne dément pas l'élévation du niveau génétique des taureaux normands. Gènes Diffusion y fait son entrée.
PAR L'ACHAT DE JEUNES GÉNISSES AUX VENTES AUX ENCHÈRES ET LE RECRUTEMENT d'un responsable de schéma de sélection normande, entre autres, on savait que Gènes Diffusion travaillait à mettre sur le marché des reproducteurs normands. Avec Istart GD, c'est chose faite. Il a hérité des grandes qualités en mamelle, santé de la mamelle et aplombs de son père Boursin, mais il lui est supérieur en lait et TP (575 kg et - 0,1 g/kg contre 277 kg et - 1,1 g/kg). Il affiche un Isu à 149 points. Pas de chance tout de même pour l'entreprise de sélection : Boursin voit son Isu baisser de 5 points à la sortie 2014/3 le conduisant à 144 points, sous l'effet de la dégradation de l'index lait de 62 kg (voir p. 57). De même, Voupigny, le grand-père maternel d'Istart GD, recule de 6 points d'Isu à cause du TP qui passe de 1,1 à 0,8 g/kg.
ALMA EN DIFFICULTÉ
Boursin et Voupigny ne sont pas les seuls. L'arrivée de filles dans l'indexation des très utilisés Alma et Arnica fait reculer leur index lait de 137 et 128 kg. Pour Alma (131 d'Isu), c'est la deuxième baisse consécutive, le menant au ras des pâquerettes. Il améliore seulement le lait de 100 kg. Encouragé via sa semence sexée, Dairy Expo, lui aussi, baisse de 7 points d'Isu à cause du lait (- 115 kg).
Celui qui profite véritablement de ses nouvelles filles est Eolonne. Classé désormais dans les taureaux confirmés sur descendances, il fait un bond de 11 points, boosté par ses 204 kg de lait supplémentaires. Il franchit ainsi la barre des 1 000 kilos et rejoint son père Saintyorre, un habitué de ce niveau. Une bonne nouvelle en amenant une autre : grâce aux 166 points d'Isu, Eolonne est le premier taureau de l'indexation 2014/3. En septième position, il apparaît bien isolé au milieu des jeunes génomiques. Il faut descendre à la 21e place pour découvrir Banania qui s'accroche et gagne même 1 point d'Isu ! Avec 161 et 160 points, Ulozon et Upérise (lignée Driver) sont au même niveau. Pas étonnant donc que l'on continue de trouver leurs petits-fils et fils très bien placés dans le classement. Reconnaissons que ce succès est à partager avec la lignée Uvray-Diamètre, même si ce n'est pas forcément au service du maintien de la variabilité.
Le génomique Horléans reste leader (Finnois sur Upérise, 178 d'Isu), talonné par Ionix, nouveau à cette indexation (172). Lui réunit les familles Uvray-Driver mais via le père Foirail et le grand-père maternel Ulozon.
UN PORTRAIT-ROBOT DES LEADERS FLATTEUR
Comme les trente premiers, Ionix affiche un profil laitier, des notes mamelle et aplombs très positives, une musculature négative et un format dans la moyenne de la race. Cette description est désormais le prototype des taureaux leaders. Toujours sur ces trente têtes de classement, seuls cinq ont un index aplombs et quatre une synthèse mamelle sous 0,5. À l'inverse, trois améliorent la musculature et quatre ont une note format supérieure à 0,5 (un tiers est négatif). Le tout pour des performances laitières élevées (un sous les 700 kg).
UNE SORTIE DOMINÉE PAR LA FAMILLE DRIVER
Si Uvray via Foirail fournit le numéro 1 des nouveaux 2014/3, Upérise et Ulozon reprennent la main. Le numéro 2 des nouveaux taureaux est Incross, un fils de Gaffeur (Upérise). Les numéros 3, 4 et 5 sont des descendants d'Ulozon : Ibagué, Ibernatus et Ipsolaval. La lignée Madison vient perturber cette énumération avec Interpool (156 d'Isu). Son père Gallegos est un fils d'Unbroken, également grand-père maternel de Incross.
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