Malgré la baisse de la sole en variétés fourragères, la production de semences reste sous tension. Entre aléas climatiques et diminution du nombre d'agriculteurs multiplicateurs, les stocks de semences de luzerne, trèfle violet ou trèfle d’Alexandrie sont restreints.
À l'occasion des journées de l'AFPF, Myriam Levy, responsable animation et projets pour la section Diversité des semences, est revenue sur l'évolution du marché des semences de variétés fourragères.
Après une année 2021 particulièrement humide, l'année 2022 aura été peu propice à la vente de semences fourragères. Cela se traduit par une baisse des ventes en France de 21 % en comparaison avec 2021. Les légumineuses et les graminées fourragères sont les espèces qui enregistrent la baisse la plus importante.
La décapitalisation des cheptels n'est pas étrangère à la diminution des volumes de semences traités. « Après plusieurs années de stabilité sur les surfaces de semences fourragères portée par une recherche d’autonomie protéique, on observe une diminution de 10 % des surfaces présentées en 2022 pour un total de 50 627 hectares », détaille Myriam Levy pour Semae. Et le contexte économique favorable à la production de cultures de consommation ne pousse pas aux semis de fourrages.
Les stocks de semences diminuent
Malgré une demande à la baisse, le marché des semences fourragères reste sous tension. « La production de semences est de plus en plus difficile en France et à l’étranger » précise Semae. La production de semences souffre d'un manque d'attractivité, et les aléas climatiques n'aident pas.
« Les stocks ne sont globalement pas élevés et pour certaines espèces, on craint des tensions voire des pénuries. C’est le cas notamment pour la luzerne, le trèfle violet et le trèfle d’Alexandrie. » Dans ce contexte, difficile d'éviter une hausse des prix pour les variétés concernées.
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