Chaque année, c’est une trentaine de nouvelles variétés de plantes fourragères qui passe avec succès les tests d’inscription au catalogue officiel français des variétés. Sur le terrain, il est parfois difficile de se rendre compte de ce que le progrès génétique apporte concrètement. Le Gnis fait le point sur les améliorations possibles et leurs impacts technico-économiques sur l’élevage.
Plus de rendement pour une meilleure rentabilité
« Le progrès génétique, chez les espèces fourragères, porte principalement sur les critères suivants : le rendement, la répartition du rendement et la saisonnalité, la qualité alimentaire, les résistances à des contraintes ou des bioagresseurs, la facilité d’exploitation, la convenance à l’usage. »
La productivité est au cœur des préoccupations. En augmentant le nombre de jours pâturés par an via le progrès génétique permet de réduire de façon significative les coûts de production de l'élevage (moins de temps en bâtiment, moins de paille, etc.). Inutile de rappeler qu'il est primordial de choisir les espèces de fourragères en fonction de l'objectif d'exploitation.
La notion de qualité est tout aussi importante (si ce n'est plus). Souplesse d'exploitation, rapport tiges/feuilles, remontaison : les critères variétaux qui impactent la qualité sont multiples. Les améliorations apportées seront bien-sûr différentes d'une espèce à une autre. L'interprofession explique : « Chez la fétuque élevée, le progrès génétique a amené des variétés à feuilles plus souples et plus tendres qui ont pour conséquence une augmentation de la production laitière de 1,6 kg de lait par vache et par jour. Chez le dactyle, c'est la souplesse d'exploitation qui a été allongée de 20 jours. Quant aux valeurs énergétiques et protéiques, leur amélioration ont des conséquences directes sur les résultats technico-économiques. »
La résistance des plantes aux maladies est un critère supplémentaire pris en compte dans le processus de sélection, tout comme la facilité d'exploitation qui se traduit par exemple par la résistance à la verse ou au froid.
Le site Herbe-book fait le point sur les 16 principales espèces de fourragères et permet de choisir parmi les 458 variétés recensées réparties selon les critères d'intérêt.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?