Le rapport Chalmin pour 2015 montre que les producteurs laitiers ainsi que ceux de viande bovine ne couvrent pas leurs coûts de production par la vente de leurs produits.
Pour la Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL), « un grand pays agricole comme la France ne peut laisser structurellement ses agriculteurs vendre en dessous de leurs coûts de production. La vente de leur produit ne suffit plus aux agriculteurs français pour vivre. C’est choquant, anti économique et socialement dangereux. La responsabilité du gouvernement doit s’engager pour ne pas faire des agriculteurs les nouveaux précaires d’une société qui n’a jamais eu un accès aussi sûr, une offre aussi diverse et à bas prix de produits agricoles et alimentaires. »
La branche spécialisée de la FNSEA rejette la faute non pas sur la grande distribution mais sur les industriels : « en tout état de cause, la grande distribution n’est pas responsable de la baisse des prix du lait payé aux producteurs, pointe ce rapport. » « La FNPL, à l’initiative d’une charte laitière de valeurs, visant à obtenir un prix d’équilibre identifié pour le producteur de lait en se basant sur des relations commerciales apaisées et durables, en a fait le constat. Tous les distributeurs se sont engagés dans cette charte et seuls 30 % des industriels l’ont signée. »
Pour la FNPL, le projet de loi Sapin 2 doit « permettre la création de valeurs tout au long de la chaîne alimentaire et ainsi rémunérer à un prix juste l’amont de la production. »
Elle demande donc au gouvernement de « rénover la LME (loi de modernisation de l’économie). Il s’agit de rendre obligatoire l’affichage d’un prix susceptible d’être payé aux producteurs dans les contrats entre industriels et distributeurs lors des négociations commerciales. Cela doit faire partie des clauses obligatoires. »
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