Les négociations entre industriels et distributeurs devraient déboucher sur des baisses de prix de 2 % sur les marques nationales, « c'est moins que le marché », a remarqué André Bonnard, trésorier de la Fédération nationale des producteurs de lait (Fnpl), lors d'une conférence de presse au Salon de l'agriculture. « On est sereins cette année, les différents acteurs ne sont pas en train de se faire la bourre » sur le dos du lait cette année, a-t-ajouté.
Les deux précédentes éditions du Salon de l'agriculture s'étaient déroulées sous la pression des laitiers, avec des éleveurs très remontés contre les transformateurs et les enseignes de la grande distribution qui tiraient les prix toujours au plus bas. Grâce à ce travail, ils ont maintenant l'impression que les produits laitiers ne sont plus au centre de la guerre des prix bas à laquelle se livrent les enseignes.
La bataille continue dans d'autres secteurs néanmoins puisque les industriels, comme les agriculteurs, disent que les négociations commerciales sont extrêmement tendues cette année. Le gouvernement lui-même a appelé la grande distribution à la responsabilité. Ces négociations, qui doivent s'achever fin février, doivent fixer les prix de vente des produits alimentaires sur les prochains mois, dans un contexte de risque de déflation.
Par ailleurs, interrogé sur la présence massive de l'enseigne à bas coûts Lidl au Salon de l'agriculture , la Fnpl ne la voit pas forcément d'un mauvais œil. « Tous les industriels disent que les discussions avec les hard-discounters sont plus faciles qu'avec les autres. Et il ne faut pas oublier que les hard-discounters sont en perte de vitesse », a souligné André Bonnard.
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