Les effluents d'élevage sont une bonne solution pour maîtriser les charges d'engrais du maïs. Cette fumure organique peut d'ailleurs couvrir 30 à 80 % des besoins de la culture. Quelques conseils d'Arvalis pour réussir la fertilisation du maïs.
Arvalis-Institut du végétal l'affirme : « Les besoins en azote du maïs s’expriment essentiellement de la mi-juin à fin août et peuvent être satisfaits en grande partie par l’azote des engrais de ferme apportés avant le semis. Il en est de même des besoins en phosphore et en potassium. »
L'institut explique que l'apport d’engrais de ferme permet de satisfaire les besoins en phosphore et en potassium du maïs. Un engrais minéral azoté peut être apporté en complément si nécessaire. Il rappelle également qu'il ne faut pas oublier la fumure starter appliquée au semis dans les comptes d'azote et de phosphore. Enfin, il n'est pas nécessaire d'apporter un engrais de ferme après un retournement de prairie.
Arvalis rappelle les valeurs moyennes des exportation en N, P2O5 et K2O du maïs fourrage :
Exportation en N
Exportation en P2O5
Exportation en K2O
Maïs fourrage
12,5 kg/T de MS
4,2 kg/T de MS
11,9 kg/T de MS
Maïs grain
(cannes resituées au sol)
2,2 kg/quintal
0,6 kg/quintal
0,55 kg/quintal
Par exemple, un apport de 25 à 30 t de fumier de bovin pourra couvrir les besoins en phosphore et en potasse d’un maïs fourrage à 15 t MS/ha. Un complément d’azote devra être apporté sous forme minérale.
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