Ce dispositif, opérationnel depuis la semaine dernière, est géré par la Coface pour une assurance crédit à court terme (18 mois) destinée spécifiquement aux exportateurs de produits agricoles, selon des communiqués du ministère de l'Agriculture et du ministère de l'Economie et des Finances.
La demande initiale pour la mise en place de ce crédit-export a été formulée par la Fédération nationale bovine (FNB) qui souhaite « développer les exportations » vers ces pays, que ce soit des bovins vifs pour l'élevage ou des carcasses sur le marché de la viande, précise le ministère de l'Agriculture, qui a souhaité élargir le dispositif à « tous les produits agricoles ». Les demandes sont à adresser sur le site internet de la Coface, ajoute-t-il.
L'Algérie est un débouché traditionnel de l'élevage bovin français, la France fournissant plus de la moitié des bovins vivants de ce pays, selon le site de Business France.
Néanmoins, les chiffres sont très fluctuants d'une année sur l'autre. Depuis début 2016, les ventes s'affichent plutôt en reprise : 16.200 têtes de bétail de plus de 300 kg ont été exportées vers l'Algérie sur les sept premiers mois de l'année contre 5.800 pour la période équivalente de 2015, et 16.200 têtes de plus de 80 kg contre 8.200 un an auparavant pour la même période, selon les chiffres de FranceAgriMer.
Néanmoins, en 2015, les exportations vers l'Algérie avaient nettement diminué par rapport à 2014 : 6.300 têtes de bétail de plus de 300 kg sur toute l'année contre 15.200 en 2014 et 26.100 en 2013.
Pour le Liban, les exportations ont diminué en 2016 : 4.100 têtes de plus de 300 kg sur les sept premiers mois de l'année, contre 11.700 un an plus tôt. Et 11.200 têtes de plus de 80 kg contre 13.800 sur les sept premiers mois de 2015.
En 2015, la France avait exporté 14.100 mâles de plus de 300 kg au Liban contre 11.200 en 2014, 10.100 en 2013, mais 41.400 en 2010.
Pour l'Egypte, aucun chiffre n'est disponible.
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