« Un plancher surélevé pour dérouler les balles rondes »
D epuis 2003, Éric Gaudron gagne un temps fou quand il paille. Avant, il y consacrait près d'une heure. Avec ses 75 vaches au cornadis, il lui fallait dérouler les balles rondes nécessaires dans le couloir d'exercice raclé au tracteur, puis pailler depuis l'arrière des logettes. Cela de chaque côté, ces dernières étant positionnées en tête à tête. « Je passe cinq balles par semaine pour arriver à 2-3 kg de paille par vache et par jour », précise l'éleveur.
Aujourd'hui, faire lever les vaches pour les mener à la traite, nettoyer les logettes, raboter et pailler ne lui prend que 25 min, dont 7 à 10 min pour le seul paillage. Ce n'est plus la corvée grâce à l'opportunité qu'il a eue de récupérer des plateaux en PVC, servant jusqu'alors à une bande transporteuse pour laver des pommes. Leurs dimensions, 6 m x 1,40 m avec un rebord de 20 cm, étaient idéales pour réaliser le plancher surélevé dont Éric rêvait pour stocker et dérouler ses balles rondes de 135 mm de diamètre et 1,20 m de large. « Leur installation sur des poteaux en bois, eux aussi récupérés, un tous les 6 m, nous a pris quatre après-midi à deux. Ces poteaux de 2,10 m de haut ont été fixés au sol (boulonnés sur un “L” métallique, lui-même boulonné dans le béton) et sur les montants des logettes. Ma seule dépense a été les boulons pour raccorder les plateaux », explique Éric.
Ces plateaux courent sur la longueur des 40 et 12 m de logettes. Au milieu de la plus grande longueur, Éric a juxtaposé aux plateaux, un plancher de 2,50 m x 3 m au-dessus du couloir d'exercice. Cela lui permet de stocker cinq balles rondes. Cette réserve est réapprovisionnée à la fourche avant depuis le couloir, au fur et à mesure de l'utilisation des bottes. Le stockage de la paille se fait dans un bâtiment parallèle à la stabulation. De la même façon, un second plancher, réserve d'une capacité de deux bottes, est disposé à hauteur des plateaux au bout de la plus petite rangée de logettes. « On peut avoir jusqu'à sept bottes de réserve, plus une à deux bottes entamées… Idéal si l'on veut partir huit jours et confier le travail au service de remplacement . »
Le plancher en panneaux de PVC est fixé à 2,10 m du sol sur des poteaux de bois, eux aussi récupérés, placés à raison d'un tous les 6 m. Ils sont fixés au sol sur des « L » métalliques boulonnés dans le béton et sur les montants des logettes. L'éleveur accède au plancher par une échelle fixe, installée à l'une de ces extrémités, du côté du Dac.
Au milieu de la grande longueur de plancher est aménagé, au-dessus du couloir d'exercice, un plancher de 2,50 x 3 m pour stocker cinq balles. Cette réserve est réapprovisionnée à la fourche avant, au fur et à mesure de l'utilisation des bottes.
En 1,40 m de large avec un rebord de 20 cm, les panneaux en PVC sont parfaits pour dérouler les balles rondes de 135 mm de diamètre et 1,20 m de large récoltées sur l'exploitation.
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »