ON S'EST HABITUÉ DEPUIS LONGTEMPS À L'ABSENCE de Delaval au Sima. plus récemment à celle de Lély. Au tour de GEAWestfalia, autre poids lourd de la machine à traire, de bouder le parc des expositions de Paris- Villepinte. Il n'y avait cette année que SAC à pointer le bout de son nez dans un hall 1 où l'ambiance élevage n'y était pas franchement. Certes, il y avait bien les vendeurs de tubulaires, de logettes… et des présentations d'animaux laitiers. Mais on était loin d'un rendez-vous international de l'élevage, comme peut l'être Eurotier en Allemagne. Gageure dans ces conditions de demander à des éleveurs de repérer des nouveautés ? Pas vraiment. À défaut d'équipements d'élevage, ils ont trouvé beaucoup de choses intéressantes côté matériels. Ludovic et Bruno se sont attachés à repérer des innovations, pas toujours accessibles aujourd'hui à des éleveurs, mais qui pourraient l'être dans un proche avenir. Frédéric, avec son oeil d'éleveur de montagne, a dégoté des petits trucs bien pratiques sans cacher son plaisir devant les nouvelles technologies.
Pour sa future mélangeuse automotrice, Hervé a flashé sur deux systèmes de désilage moins agressifs qu'une fraise à couteaux. À deux doigts de faire chou blanc, Éric a quand même repéré un équipement d'élevage séduisant : une logette, à ses yeux, idéale pour le confort des vaches… « perdue » au milieu des matériels.
DOMINIQUE GRÉMY ET JEAN-MICHEL VOCORET
Un nouveau concept de semis de maïs chez Monosem
« Au lieu d'être implanté sur un rang, la culture est semée sur deux lignes distantes de 20 cm. Un système breveté (le Sync-Row) synchronise les deux distributions et assure un parfait quinconce entre les graines. La récolte peut être réalisée par des cueilleurs traditionnels puisque la distance entre deux lignes doubles reste identique (75 cm). Cette technique augmente la densité de semis de 10 à 15 %. Elle permettrait aussi un meilleur développement racinaire et une meilleure photosynthèse. La culture couvre plus rapidement le sol et atténue la pression des adventices. Monosem annonce un gain de rendement de 8 à 16 %. Ce mode de semis ne convient qu'aux sols disposant d'un excellent potentiel. J'ai vu aussi une évolution de l'élément semeur chez Monosem. Sur un élément standard de NG Plus 4 s'ajoute un parallélogramme disposant de deux ressorts de pression (réglables) et d'un amortisseur. Les ressorts collent l'élément semeur au sol et l'amortisseur absorbe les secousses. Ce principe, appelé Monoshox, permettrait une vitesse de travail supérieure. »
Le semoir monograine d'Amazone
« Le système Xpress des semoirs Amazone permet de n'avoir qu'une seule trémie de semence centralisée, indépendante des éléments semeurs. La sélection des grains ne se fait plus par aspiration comme sur un semoir pneumatique classique, mais en pression et par l'intermédiaire d'un tambour de sélection. Ce tambour est interchangeable selon le type de culture. La graine est propulsée après séparation dans les flexibles qui relient l'élément semeur. Derrière le soc, une roue en caoutchouc souple fait l'effet d'un coup de pouce afin que la graine ne rebondisse pas dans le sillon. Cet ensemble permettrait des vitesses de travail élevées : 15 km/h annoncés. »
www.amazone.fr
La console Isa 360 d'Isagri
« C'est d'abord une barre de guidage évolutive et conviviale avec son écran tactile. Elle combine la gestion de parcelles et le pilotage des équipements Isobus : épandeurs, pulvérisateurs, etc. À l'avenir, cela permettra de ne plus gérer différents boîtiers dans le tracteur. Cette console embarque le système de guidage Isaguide : aide à la coupure des tronçons, optimisation des demi-tours en fourrière… L'application « suivi de parcelle » permet d'enregistrer les interventions réalisées dans le champ : opérations culturales, produits et doses épandues, etc. Une clé USB permet d'exporter ces données dans l'ordinateur de l'exploitation pour la mise à jour des registres et de la gestion technico-économique. Bien sûr, cette console n'est compatible qu'avec les logiciels d'Isagri. En option, la météo heure par heure. » www.isagri.fr
Prise de force à variation continue chez Case
« Ce n'est qu'un prototype en phase de développement mais en tant qu'amateur de mécanique, je me devais de le signaler. À l'avenir, nous pourrons donc faire varier indéfiniment le régime de la prise de force, quel que soit le régime moteur. Ce principe de la variation continue permettra, par exemple, d'atteindre le régime de prise de force souhaité avec un régime moteur bas. C'est un gage d'économie de carburant pour des outils qui ne demandent pas beaucoup de puissance, comme les épandeurs d'engrais ou les faneuses. Sa conception reprend le principe des transmissions à variation continue en combinant un train épicycloïdal et un groupe hydrostatique. »
www.caseih.com
Semoir pneumatique pour rénover les prairies avec APV
« Cette société autrichienne présente un nouveau semoir pneumatique : le PS 200M1. Un rouleau de dosage à commande électrique contrôle la distribution des graines, qui sont transportées dans les 8 conduits par le flux créé par deux ventilateurs et dispersées au sol tous les 40 cm par des déflecteurs. À la différence des semoirs centrifuges, la version pneumatique permet un travail régulier sur 3 à 6 m. Un boîtier en cabine permet de régler la densité de semis. Ce semoir peut être combiné à un matériel de travail du sol ou à une herse de prairie Les outils APV sont distribués par Epagri et Eurotechnics. Prix annoncé : 2 680 €, la herse frontale en 3 m : 2 840 €. » www.apv.at
La masse évolutive d'Althimasse
« Althimasse propose un système ingénieux avec un module de base de 600 ou 900 kg, auquel on peut ajouter une masse additionnelle de 300 ou 500 kg. En forme de queue-d'aronde, elle se glisse sous la masse principale avant d'être verrouillée avec une broche. L'attelage se fait par une broche vissée dans la fonte par l'intermédiaire de quatre inserts en acier. Cela autorise 4 positions de la masse et une sécurité en cas de choc. »
www.althimasse.com
Une pompe pour mise hors gel chez La Buvette
« Le Speed Flow est une pompe puissante qui créé un mouvement d'eau constant capable de mettre hors gel jusqu'à 250 m de canalisation. Personnellement, j'avais acheté un système de chauffage, mais avec notre eau chargée en calcaire, les résistances ont grillé et nous ne fonctionnons qu'avec le circulateur. Ce système est plus simple, sans doute plus fiable et d'un coût abordable (1 000 €). Avant de l'acheter, il faut vérifier la pression du circuit d'eau et demander conseil à son plombier si celle-ci est supérieure à 4 kg. » www.labuvette.fr
Le scanner d'andain avec John Deere et Pottinger
« L'Isobus permet une connexion intelligente entre la remorque ensileuse et le tracteur. Des capteurs de couple sont placés sur le rotor de la remorque, d'autres sur le fond mouvant pour mesurer le niveau de remplissage de la caisse. À l'avant du tracteur, un scanner mesure la densité de l'andain et sa position au sol. Cette position est transmise au tracteur, permettant l'autoguidage. Le chauffeur ne touche plus au volant. La mesure du volume de l'andain est comparée au témoin de charge sur le rotor de la remorque. À l'approche du couple maximum, le tracteur décélère automatiquement et accélère quand la charge baisse. La gestion du tapis est automatisée et la conduite se résume aux manoeuvres en bout de champ. Il n'y a plus de bourrage et la remorque est toujours alimentée à sa capacité optimum. Avec cet équipement, le rendement du chantier progresse de 35 %. Il est réservé aujourd'hui au tracteur John Deere mais demain, nous aurons accès à cette technologie Isobus quelles que soient la marque ou la taille des outils. C'est un progrès incontestable. »
Bande de fixation des sacs sur le silo de Zill
« Le Quick'n fix est un système original pour maintenir la bâche sur les silos taupinière. Les sacs Zill sont équipés d'une poignée qui permet de les accrocher sur une bande, elle-même équipée de crochets métalliques tous les 1,25 m. Ainsi, ils ne glissent pas et assurent une pression sur la bâche pour remplacer avantageusement les pneus. Le fabricant conseille de placer une bande tous les 3 m. Les bandes existent en 4,30 m et 10,30 m et peuvent s'accrocher l'une à l'autre pour les grandes largeurs. Prix annoncé : 1,50 € le sac, 6 €/m pour la bande. » www.zillnet.de
Changer la position de la pince chez MX
« Le Manubal V50 présenté par MX est une innovation astucieuse. Sans vérin, donc sans fonction hydraulique supplémentaire, on change la position verticale de la pince sans descendre du tracteur. C'est un système mécanique avec un bouton-poussoir qu'on appuie contre la pile pour déverrouiller la pince. En déversant, elle glisse par gravité avec la balle le long du mât vertical et se verrouille automatiquement en position haute. C'est un outil économique pour stocker jusqu'à cinq balles en hauteur. Le kit pince balle enrubannée proposé en option s'adapte en moins d'une minute. Le prix annoncé est de 2 050 € + 520 € pour le kit pince balle. » www.m-x.eu
Andaineur pour luzerne Roc
La culture de la luzerne se heurte aux difficultés de la récolte en foin (perte de feuilles). Le système de l'andaineur Roc est intéressant pour manipuler délicatement ce fourrage fragile. Il est soulevé par un pick-up et déposé sur un tapis transporteur qui créé un andain à gauche ou à droite. On peut se servir de cet outil comme simple retourneur d'andain. Ce type d'andaineur n'est plus réservé aux grosses unités de déshydratation puisqu'il existe en 3 m de large avec le RT 380. Il peut s'adapter sur le relevage avant. Cet outil serait aussi utile pour regrouper des andains avant ensilage, car il n'y a pas de risque ici de souiller le fourrage par de la terre ou des pierres. La vitesse de travail annoncée est entre 10 et 12 km/h. » www.roc.ag
Le graissage intelligent de Godé
« La G3P est une pompe à graisse électrique portative qui fonctionne sur une batterie rechargeable. En programmant le diamètre du roulement, elle délivrera exactement la quantité de graisse nécessaire pour en garantir la longévité. Afin d'éviter la rupture des étanchéités de roulement, l'utilisateur peut régler la pression d'arrêt de la pompe. Il faut noter son système d'amorçage automatique en cas d'entrée d'air. Cette pompe utilise des cartouches standard. Elle est équipée d'une commande à distance et d'un support magnétique qui permet de la fixer à l'outil pour avoir les deux mains libres. Son prix, 279 € HT, me paraît raisonnable. » www.gode.fr
La pompe à fuel U2R
« Le passage prochain au gasoil non routier (GNR) obligera à s'équiper d'une nouvelle cuve pour stocker ce carburant moins stable et pour être aux normes. Je me suis intéressé aux produits d'U2R qui propose une cuve de 1 500 l en PEHD entourée de parois en métal zinguées pour une parfaite protection anti- UV. Elle est assez compacte avec une largeur de 77 cm pour 1,60 m de longueur. L'originalité d'U2R est de proposer un indicateur de colmatage du filtre. La poudre réactive contenue dans le filtre et qui capte l'eau se gélifie et créé une surpression qui pousse un flotteur. Celui ci indique à l'éleveur que le filtre est plein à 75 % et qu'il faut le changer. Sans cette alerte, impossible de faire le plein le jour où les travaux sont urgents. Prix pour une cuve de 1 500 l avec station de transfert, compteur, flexible et pistolet automatique : 1 450 € HT. » www.usinesderumaucourt.fr
Le système de désilage de la mélangeuse automotrice Triotrac chez Trioliet
« Pour la mélangeuse automotrice que nous envisageons d'acquérir, nous voulons un dispositif de désilage différent du classique rotor à couteaux. Il présente trop de risques de hacher l'ensilage trop finement et donc de déstructurer les fibres. Le système de coupe Trioliet, à la fois frontal et latéral, me semble plus adapté pour éviter cet écueil. Son principe est largement éprouvé : une lame fixe et une lame hydraulique qui coupent le front d'attaque du silo. Le tout est couplé à un rouleau en rotation sur lequel sont fixées des barrettes qui renvoient l'ensilage sur un tapis. Ce système de chargement par tapis couplé à la pesée me semble aussi intéressant pour bien doser les quantités de fourrages utilisées, notamment l'enrubanné ou la paille. Il suffit d'arrêter le tapis quand le poids souhaité est atteint. »
Le Feedwall chez Cow House
« Nous sommes en pleine réflexion sur un projet de bâtiment. Ce système d'alimentation par les murs extérieurs est une solution pertinente pour réduire les coûts en supprimant les 6 m de large d'un couloir central d'alimentation et la hauteur au faîtage qui va de pair. Pas de risque non plus l'hiver de souiller l'auge avec les roues boueuses d'un tracteur. Le principe de cette plaque translucide verticale entraînée hydrauliquement, qui retient la ration distribuée, et cette auge profonde doivent permettre d'avoir toujours de la nourriture disponible, sans avoir besoin de la repousser. Je suis toutefois perplexe sur la praticité du dispositif pour gérer les refus. »
Le principe de désilage de la Maximus chez BvL
« Sur le papier, il me paraît plus à même qu'une fraise traditionnelle de respecter la fibrosité d'un maïs. Ici, pas de couteaux mais deux spires dentées de 70 cm de diamètre qui convergent au centre pour alimenter le tapis et grattent le front d'attaque par un mouvement latéral. Le tube central de 30 cm de diamètre et tournant seulement à 400 tr/min est aussi un gage, car le maïs doit être convoyé plus vite vers le tapis. »
Hervé Tiers
- Responsable du troupeau de la SCL Lait Pis Carde
- À Airaines (Somme)
- 180 vaches laitières
- 1,6 Ml de quota
- Projet bâtiment pour 500 VL
La logette Release chez Agriprom France
« Très confortable pour l'animal qui ne risque pas de se coincer ou de se blesser, cette séparation avec un tube flexible en PVC fixé via une platine sur le pied de la logette. Un gage de longévité aussi pour ce dernier, à priori moins exposé aux poussées de la vache. J'y vois un avantage sur la Green Stall qui avait le même principe de séparation : la barre au garrot fixe. Outre une meilleure rigidité de l'ensemble, l'expérience de certains montrerait que les vaches s'habituent au système de barre au garrot mobile, certaines bousant dans la logette. Le coût annoncé de 100 €/place me paraît raisonnable. »
Chariot trayeur made in Turquie
« Quelle que soit la taille du troupeau, il peut être intéressant d'avoir en dépannage ce type de matériel autonome à brancher sur le secteur, présenté par des fabricants turcs (Kurtsan, Tulsan et Sanmak). Je pense aux vaches qui après un vêlage difficile doivent être traites dans le box de vêlage, car elles seraient incapables de marcher sans risquer de s'écarteler jusqu'à la salle de traite. Mais aussi à celles qui méritent d'être isolées 3 ou 4 jours dans un box éloigné de la salle de traite et de la ligne de vide. Le prix n'est pas franchement un frein. Compter pour le modèle Kurtsan (Tél. : 06 09 59 93 83) avec réserve de vide indépendante, pompe lubrifiée et un pot de 40 l, 833 € HT
La faîtière Skylight Cow House
« Vu le prix annoncé, 375 €/ml, ce système de faîtière me paraît plus opportun pour une nurserie ou une salle de traite qu'un bâtiment VL. Les plaques en Plexiglas montées sur des cadres en aluminium, avec 2 m de largeur à plat, doivent apporter beaucoup de luminosité. Cette faîtière, qui peut s'ouvrir sur un côté ou les deux à la fois, est idéale pour la ventilation du bâtiment en fonction des vents. On peut ouvrir jusqu'à 60 cm par rapport à la pente du toit. L'ouverture se fait par un système de crémaillère tous les 1,20 m couplé à un moteur prévu pour 80 m de long. »
Un automoteur de décapage thermique chez TouNet
« La solution du décapage thermique pour traiter les bétons devenus glissants va peut-être retrouver un intérêt économique avec cet automoteur en cours de mise au point. Jusqu'alors, les matériels existants permettaient de travailler sur une largeur maximum de 50 cm. Le passage à 60 cm avec une solution technique éprouvée pour décaper le granit avait déjà permis de ramener le coût d'une fourchette de 9 à 12 €/m2, avec les tout premiers matériels, à 6 à 10 €/m2. La juxtaposition de deux rampes de 60 cm sur un automoteur permettant de travailler jusqu'à 1,20 m en un seul passage devrait réduire encore ce coût de 10 %, avec un travail plus régulier. Cet automoteur fonctionne en effet avec un moteur électrique autorisant une vitesse d'avancement constante. Ce n'était pas le cas jusqu'alors, l'appareil de décapage thermique étant poussé manuellement. D'un poids maximum de 250 kg sans l'opérateur, cet automoteur pourra passer sur les caillebotis. »
La chargeuse articulée Schäffer
« Utilisateur d'un chargeur télescopique depuis plusieurs années, je m'interroge à passer à la chargeuse articulée télescopique. Pendant les ensilages, nous apprécierions un engin avec davantage de capacité à pousser. Une chargeuse télescopique de 130 ch avec une force de levage de 4,3 t et une hauteur de levage de 5,25 m nous intéresserait certainement.
On nous a dit qu'en Europe du Nord, les éleveurs laitiers privilégient désormais à 60 % la chargeuse au chargeur télescopique. On nous dit que l'entretien est moindre que sur un télescopique. Attention cependant à la façon de conduire un engin articulé, car la stabilité est inférieure. » www.schaeffer-lader.de
Bruno Calle
- Gaec 3 associés
- 120 vaches laitières
- 200 génisses
- 200 ha de SAU
La gestion des bordures avec Sulky
« Le système Tribord 3 D Sulky permet de régler l'épandage de bordure, sans descendre du tracteur, à l'aide d'une commande électrique simple à trois boutons. Le premier permet un épandage à pleine dose. La deuxième commande le mode dit « éco-intensif » : lorsque la bordure touche une parcelle cultivée, elle est fertilisée à 100 % jusqu'à environ 2 m du bord. Le troisième est le mode « environnemental » : pour des bordures qui touchent un cours d'eau, une habitation ou un talus, quitte à sous-fertiliser sur quelques mètres, on a la garantie de ne pas aller au-delà de la parcelle. C'est un système qu'il faut évidemment associer à une barre de guidage pour la précision de l'épandage. À noter aussi, le site internet de Sulky sur lequel l'éleveur trouve rapidement les réglages de débit et de largeur adaptés au type d'engrais à épandre. Plus de 350 engrais y sont référencés. » www.sulky-burel.com
Les remorques ensileuses Vicon
« Vicon propose depuis peu des remorques ensileuses : les Rotex Combi. Deux capacités : 55 et 65 m3, avec une structure de caisse qui permet de les utiliser pour le transport de l'ensilage. « J'ai aimé leur conception qui semble robuste avec un double châssis et un rotor de 800 mm à 40 couteaux, avec des dents larges qui devraient assurer une coupe assez fine. Exclusivité de chez Vicon, il est possible de démonter et remplacer une dent sans avoir à sortir le rotor. Nous nous interrogeons pour investir dans ce genre de machine à l'avenir. Elle pourrait nous servir pour avoir un chantier d'ensilage d'herbe autonome, mais aussi l'affouragement en vert, en escamotant les couteaux. Mais quid du mode de distribution à l'auge. » www.vicon.eu
Un supercompact chez Manitou
« Ce n'est pas un outil pour notre exploitation. Mais je pense aux éleveurs qui souhaitent faire uniquement de la manutention ou qui possèdent des bâtiments peu accessibles. » Avec moins de 2 m de haut et 1,82 m de large, ce Manitou MLT 625 est un valet de ferme séduisant car ses équipements et son confort sont identiques aux machines de plus forte capacité. À découvrir… » www.manitou.com
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