Les cuves de 1 000 litres en plastique, utilisées pour le transport de produits liquides non chimiques, finissent d'ordinaire leur carrière connectées à une gouttière. Histoire de disposer d'eau de pluie pour arroser son jardin.
Au Gaec Wiser-Richard, Patrick, l'un des quatre associés, leur a trouvé un autre usage. Il devrait séduire tous ceux qui, en ces temps difficiles, cherchent à serrer les boulons. C'est en niches individuelles qu'il les reconvertit pour un prix imbattable d'environ 50 €, le prix auquel on trouve ces cuves sur Le bon coin, ou ailleurs. Pour cela, la cuve, une fois bien nettoyée, est découpée pour aménager une porte d'entrée. Elle est posée sur un caillebotis de récupération. La cage métallique qui lui sert de protection est elle aussi découpée et placée devant pour servir de parc. Pour la maintenir solidaire de la niche, deux bastaings et une corde suffisent.
JEAN-MICHEL VOCORET
Les biberons Milkbar avec une tétine, acquis 80 € et fixés sur la cage métallique, semblent donner entière satisfaction. Cet hiver, pas de diarrhée à déplorer et des veaux mis en lots qui n'ont pas cherché pas à se téter. © J.-M.V.
Deux bastaings en bois sont fixés de chaque côte de la cage et emboîtés sur la niche. © J.-M.V.
© J.-M.V.
Outre les bastaings, pour que la cage métallique soit totalement solidaire de la niche et que le veau reste bien dans sa courette, une ficelle, attachée à la cage, fait le tour de la niche. © J.-M.V.
Pour le confort des veaux, les niches maison du Gaec Wiser-Richard sont posées sur des caillebotis de récupération. © J.-M.V.
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