« Un voisin m’avait prêté une case de contention à atteler sur le tracteur, et ça m’a convaincu », explique Antoine Momboisse, éleveur dans le Cantal (15). L’agriculteur a donc entrepris de réaliser la même installation sur son exploitation. Pour ce faire, quatre barrières Jourdain, dont une avec un passage d’homme, ont été associées pour fabriquer une case transportable.
Il n’y a qu’à souder et percer.
Des « skis », ou tubes en métal galvanisé arrondis ont été fixés en dessous des côtés latéraux pour surélever la case de contention, et permettre une dépose sans accroc tout en avançant avec le tracteur. L’ensemble s’attèle sur le chargeur du tracteur via un attelage fixé sur les barrières.
La case de contention mesure 2,5 m sur 2,5 m, une dimension compatible avec le gabarit routier, mais qui peut être agrandie via les barrières latérales, allongeables de 50 cm. L’installation mesure 1,80 m de hauteur, et le bas de la barrière se situe à environ 50 cm du sol : « il ne faut pas que la case soit trop basse sinon les vaches pourraient la sauter, et la première barre horizontale ne doit pas être placée trop en hauteur pour éviter que les petits veaux passent en dessous », résume Antoine Momboisse.
Côté prix, « aujourd’hui ce qui coûte le plus cher, ce sont les barrières, et pour une centaine d’euros il est possible de trouver une pièce d’attelage », estime l’éleveur, qui en a eu pour environ 1 000 € l'été dernier pour l'ensemble de l'installation.
Un outil pour les vêlages en extérieur
C’est un confort de travail qui permet d’isoler rapidement des bovins en cas de besoin ou lors du vêlage. « J’accroche l’animal avec un licol à une des barrières de l’enclos, et j’incline un peu l’avant de la case pour avoir la place d’installer la vêleuse. Ça permet d’éviter de rentrer les animaux lorsque le vêlage ne se passe pas bien. C’est du stress en moins, surtout avec des vaches assez maternelles, et c’est aussi moins dangereux pour l’animal. Plus besoin de courir après pour les faire rentrer dans la bétaillère », explique l’éleveur qui réalise environ 130 vêlages à l’automne, dont les trois quarts au pâturage.
La case de contention lui permet également d’attraper les veaux pour le bouclage. « Avant il fallait s’y mettre à deux pour les attraper, surtout avec des vaches assez caractérielles. Le plus difficile est d’attraper les veaux d’un mois, ils courent en voyant le tracteur arriver alors il faut les suivre, mais les vaches ont l’habitude du tracteur et se laissent approcher. Souvent j’abaisse l’avant de la case en premier pour les bloquer ».
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026