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Trouver un salarié : un véritable casse-tête pour de nombreux éleveurs. Deuxième problématique : à quel prix ? Sur les réseaux sociaux, dans les groupes d'éleveurs, la main d’œuvre est un sujet qui revient souvent. Les instituts techniques s'y penchent également. Faut-il embaucher ? Si oui, quelle sera la rémunération du salarié ? Comment le fidéliser ? Sur ces questions, chacun a sa petite idée...
L orsque la capacité financière de l'exploitation le permet, certains éleveurs se tournent vers l'embauche d'un salarié agricole. Sur La page Facebook des producteurs de lait, une éleveuse lance le débat : « Chers collègues laitiers, quel salaire en 35 h ou 39 h pour un salarié agricole polyvalent ? » Les réponses sont nombreuses :
- Plusieurs salariés témoignent : « Je suis payé 1 200 € net/mois pour 35h. », « Je fais 39 h et un week-end sur deux pour 1 500 € net/mois. », ou encore « Je suis en CDI à 39 h et un week-end sur trois avec le lundi en repos quand je suis de week-end et je touche entre 1 400 et 1 500 €/mois. Quand je fais trop d'heures, je les récupères lorsqu'il ne fait pas beau. »
- Les éleveurs qui prennent part à la conversation ont quant à eux plusieurs stratégies : « J'embauche un salarié en 35 h + 1 week-end sur 3 pour 1 350 € net/mois. », « L'idéal est d'annualiser les heures. » D'autres sont plus mitigés sur la question : « J'ai un ouvrier qui gagne environ plus de 400 € de plus que moi. », « Je me vois mal donner 1 500 € à un salarié alors que je ne gagne que 800 €/mois. »
Un salaire et des charges supplémentaires
Le Cniel et l'Idele ont édité 15 fiches sur le salariat et l'association pour aider les éleveurs laitiers à mieux gérer les ressources humaines. L'une d'entre elles est consacrée au coût d'un salarié. Ils expliquent que le coût total employeur comprend le salaire net + les cotisations salariales (ce qui forme le salaire brut) + les cotisations patronales. Ces dernières s'élèvent en moyenne à 43,5 % du salaire brut, ce qui n'est pas à prendre à la légère.
Pour motiver et fidéliser les salariés, certains employeurs versent des primes selon les résultats de l'élevage. Sur Facebook, un employé témoigne : « Je perçois une prime par vache vue en chaleur et positive à l'échographie. Ça me motive à faire bien attention et à surveiller tout le monde. » Du côté des patrons, un éleveur rencontré dans le cadre d'un reportage se disait contre ces primes : « Je ne suis pas du genre à attribuer une prime à la qualité du lait. En effet, dans ces cas-là, le salarié va se focaliser dessus et si par malchance on a un problème de qualité un jour, il sera pénalisé, laissera complètement tomber et sera démotivé. Je préfère ouvrir un plan d'épargne entreprise auquel je contribue pour mes salariés. »
Découvrez aussi le témoignage d'une salariée agricole posté sur Facebook en novembre dernier :
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