Selon une étude réalisée à la demande de l'EMB, seulement 77 % des coûts de la production laitière sont couverts en Allemagne. L'EMB s'inquiète par ailleurs d'une possible nouvelle baisse du prix du lait et demande la mise en place, pour le marché laitier, d'un instrument de gestion de crise inspiré par le programme de responsabilisation face au marché (PRM).
A la demande conjointe de l'European Milk Board (EMB) et du MEG Milch Board, une étude sur les coûts de la production laitière en Allemagne a été effectuée par le bureau d'expertise BAL (Büro für Agrarsoziologie & Landwirtschaft).
Elle révèle que seulement 77 % des coûts de production sont couverts en janvier 2017 dans le secteur laitier. Ces coûts s'élèvent à 43,74 centimes alors que le prix moyen du lait était à 33,76 centimes par kilogramme.
Dans son communiqué de presse, l'EMB indique que si le prix du lait est remonté début 2017 grâce au programme de réduction des volumes activé au niveau européen, « des signes avant-coureurs d’une nouvelle chute des prix prolongée se multiplient alors que d’autres hausses de prix seraient indispensables. »
Aussi, Romuald Schaber, président de l’EMB, estime qu'il « importe que nous érigions rapidement un cadre législatif en UE, au sein duquel nous, producteurs, pourrons produire de façon responsable ». Il interpelle donc le Commissaire européen Phil Hogan et les ministres de l’agriculture nationaux afin qu’ils mettent en place, pour le marché laitier, un instrument de gestion de crise inspiré par le programme de responsabilisation face au marché (PRM). Grâce à un tel instrument de gestion de crise qui déclencherait automatiquement la prise de mesures de stabilisation telles que, par exemple, une renonciation volontaire des livraisons en cas de turbulences sur le marché, l’UE pourrait enfin gérer la crise chronique qui affecte le marché du lait, estime l'EMB.
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