GRÂCE AU GÉNOTYPAGE, la connaissance du potentiel génétique des taureaux dès leur naissance a donné un coup d'accélérateur au progrès génétique. Depuis 2011, ce dispositif est ouvert aux femelles. La mise à jour des index génomiques permet désormais à chaque éleveur de trier ses génisses avant qu'elles n'intègrent le troupeau laitier. Sur ces génisses, le recours aux semences sexées va renforcer la pression de sélection sur les lignées qui correspondent aux critères de production recherchés. Dans ce domaine, la lecture du génome offre des pistes de sélection sur des caractères aussi divers que la composition fine du lait, la résistance aux maladies, la réponse vaccinale… Mais quelles seront les conséquences pour la variabilité génétique ? Le risque concerne davantage la voie mâle. Mais au final, l'élargissement de la gamme de taureaux doit avoir un impact positif sur la consanguinité. Le véritable enjeu concernant la découverte de nouveaux gènes ayant une influence sur l'expression des caractères quantitatifs repose sur la collecte de données zootechniques. Les progrès de la recherche en la matière sont intimement liés au contrôle de performances, et donc à la coordination des acteurs de terrain.
PASCALE LE CANN, DOMINIQUE GRÉMY ET JÉRÔME PEZON
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?