LA TRANSFORMATION DE LA MATIÈRE SÈCHE INGÉRÉE PAR LES VACHES en litres de lait s'exprime à travers la notion d'efficacité alimentaire. Cette aptitude se prépare dès la phase d'élevage des génisses, période au cours de laquelle les pratiques de rationnement doivent non seulement assurer une croissance harmonieuse de la future laitière, mais aussi le développement du rumen, siège des fermentations microbiennes et de l'absorption des nutriments. Elle s'entretient ensuite tout au long de sa carrière via des fourrages de qualité et une alimentation équilibrée, mais aussi un environnement où l'on s'attache à limiter les sources de stress pour lui permettre d'exprimer son potentiel : accès à l'auge, à l'abreuvoir, confort du couchage et des aires d'exercice... Mais l'efficacité alimentaire ne fait pas le résultat de l'exploitation. Car il est possible de bâtir un système d'alimentation très performant à un coût élevé. Elle doit donc être mise en parallèle avec la marge brute. L'idéal est d'adapter le plan de complémentation quotidien pour chaque vache (ou lot) en fonction de sa réponse en lait comparée au coût de concentré, sur le principe d'une alimentation de précision.
CATHERINE REGNARD ET JÉRÔME PEZON EN COLLABORATION AVEC LES EXPERTS ALIMENTATION D'AVENIR CONSEIL ELEVAGE ET D'OPTIVAL
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