AVEC LA FIN DES QUOTAS, les projets de construction de bâtiments d'élevage ne peuvent plus se faire tout à fait de la même manière. Jusque-là, beaucoup construisaient en se donnant une marge de hausse d'effectifs de 10 %. Désormais, il faut aller plus loin. Bien sûr, tout le monde n'a pas envie de doubler son effectif. Et les changements de système de production ne sont pas non plus dans tous les projets. Mais qui sait de quoi l'avenir sera fait ? Penser à une forte augmentation de l'effectif dès la conception du projet n'implique pas de surcoût. Imaginer un autre type de fonctionnement, avec des temps de présence plus importants par exemple, ne coûte rien non plus. Mais si ces évolutions sont d'actualité dans dix ans ou plus, le bâtiment restera utilisable. L'enjeu est donc de concevoir des bâtiments adaptés à la production et à la capacité financière du moment, et également capables de permettre toutes les évolutions. Les conseillers en bâtiment y ont travaillé, notamment en Ille-et-Vilaine, le premier département laitier de France. Ils livrent leurs réflexions. Des éleveurs qui ont récemment investi témoignent aussi de leurs expériences.
DOSSIER RÉALISÉ PAR PASCALE LE CANN ET JÉRÔME PEZON
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