« Les quotas laitiers avaient permis de faire coïncider l'offre avec la demande et de maintenir un prix du lait assez correct. Depuis la fin des quotas, l'Union européenne a augmenté sa production de 5 % en 2015. (...) Cette surproduction conduit à des baisses de prix qui ne couvrent pas les coûts de production, comme ce fut le cas en 2009 », rappelle dans un communiqué le Modef, syndicat des exploitants familiaux.
« Depuis deux ans, le prix du lait a baissé de 25 % et les éleveurs laitiers sont au bout du rouleau », indique-t-il. Après l'annonce d'un deuxième plan de soutien européen qui prévoit une enveloppe de 150 millions d'euros afin d'inciter à une réduction volontaire de la production de lait, le Modef demande « en urgence une régulation européenne des volumes de production en adaptant la production à la demande .
Le syndicat voudrait être associé au groupe de travail pour la mise en place des aides promises et souhaite une « répartition par zones géographiques avec un montant supérieur pour la zone de montagne et piémont ».
Mais il réclame surtout « des prix rémunérateurs ». Une revendication des éleveurs « qui contrevient aux règles de la concurrence libre et non faussée énoncées dans les traités qui fondent l'UE et votés par les gouvernements successifs », déplore enfin le syndicat.
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