L’organisation de producteurs France Milk Board Grand Ouest dresse un bilan positif de son activité en 2015. Envisageant la création d’une AOP transversale nationale, les trois OP France Milk Board consultent leurs adhérents.
« Depuis son agrément en 2012, l’OP FMB GO tisse des relations avec les industriels », explique France Milk Board Grand Ouest, dans un bilan de son activité pour l’année 2015 que l’organisation rend public.
« Au printemps dernier, 45 producteurs du Haut Anjou, livrant leur lait à la laiterie Perreault du Groupe Savencia, ont signé le contrat cadre FMB Savencia. En juin, un contrat cadre a été également signé entre la laiterie Vaubernier et FMB Grand Ouest. Les premiers contrats FMB Vaubernier seront signés début 2016. »
« Avec la laiterie St Père du 44 (Groupe Intermarché), une convention de fonctionnement est en cours de finalisation. Un rendez-vous a eu lieu avec le Groupe Sill fin novembre. L’idée d’un partenariat avec FMB est sur les rails. »
« Avec le Groupe Lactalis, un accord de fonctionnement a été obtenu en septembre. Un grain de sable est venu enrailler les relations... Conséquence, celles-ci se sont bloquées. C’est dommageable car les négociations avançaient. Bon nombre de nos adhérents n’ont toujours pas signé de contrat avec Lactalis. Les pourparlers doivent se poursuivre. Nous n’osons imaginer que les relations avec le numéro 1 mondial ne reprennent pas et ce, rapidement, alors que nous aboutissons avec d’autres industriels. »
« Toutes ses relations "partenaires" avec les industriels concernés prouvent que les négociations avec les OP « transversales » avancent. Des OP dites « verticales » du Grand Ouest l’ont enfin compris en projetant de se réunir en association d’OP. »
La prochaine étape pour FMB est la création d’une AOP. Dans ce cadre, les trois organisations France Milk Board – Grand ouest, Normandie et Sud-ouest – ont lancé un sondage à l’attention de leurs adhérents. « Cette AOP sera ouverte à toutes les OP qui partagent notre objectif : un prix rémunérateur. Car, le seul bémol de 2015, est ce prix dérisoire de 300 euros (- 60 euros/2014) qui met à mal la trésorerie des producteurs et paralyse les projets des jeunes à l’installation. »
« Seul moyen pour rééquilibrer ce prix : une régulation européenne, un prix qui couvre les coûts de production (les indices de détermination du prix de 2009 doivent être revus intégrant les coûts de production, les « hautes » valorisations des industriels...) pour que, demain, la filière lait reste en vie en France et en Europe. »
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026