L’OP transversale France Milkboard Sud-ouest « a saisi le 14 avril 2015 le médiateur des relations commerciales agricoles du fait des difficultés qu’elle rencontre avec la société Danone dans le cadre de la mise en place de la contractualisation », écrit l’organisation dans un communiqué.
« Depuis un an, nous demandons à Danone la mise en place d’un calendrier de négociation, explique Serge Lagahe, éleveur laitier dans les Pyrénées-Atlantiques, et président de l’OP. Mais Danone fait traîner les choses. La laiterie préfère négocier avec l’OP verticale. »
L’objectif de cette saisine est « d’amener la laiterie à accepter une réelle négociation en vue d’aboutir à un contrat équilibré qui préserve également les intérêts des producteurs, dans l’esprit de la loi qui a mis en place la contractualisation. »
Depuis la saisine, « le médiateur a écrit à Danone, qui dispose d’un délai d’un mois pour répondre », explique le représentant de l’OP.
Des négociations laborieuses
La mise en place des OP verticales, adossées aux laiteries, se fait au détriment des éleveurs, selon lui. « Pour preuve, nous avons obtenu avec Bongrain, pour le deuxième trimestre 2015, un prix des 1.000 l supérieur de 10 € par rapport à l’OP verticale de la laiterie. » Le président de l’OP Fmb Sud-ouest annonce ainsi un prix de 311 €/1.000 l pour avril et mai, et 321 €/1.000 l pour juin, « contre 301 € et 311 € obtenus par l’OP verticale ».
Les éleveurs de l’OP Normandie Centre, quant à eux, attendent toujours l’issue de la médiation préalable à l’action de groupe que l’OP a engagée contre le groupe Lactalis, avec le soutien de la Fnpl. Les éleveurs contestent le prix du lait payé par le groupe laitier en 2013 et 2014. Ce prix ne respectait pas le contrat souscrit avec le groupe, selon eux.
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